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Organiser une randonnée à vélo ou la philosophie du Pélerin.

Organiser une randonnée vélo ou la philosophie du Pélerin.

Organiser une randonnée à vélo ou la philosophie du Pélerin.

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Et si le succès d’une randonnée vélo résidait justement dans le fait de ne pas l’organiser? Enfin, sauf le strict minimum et dans tous les cas le plus important: le but. Oui rien de plus n’est nécessaire.

Randonnée vélo, un objectif et des cartes. C’est assez.

L’expérience apprend que l’itinéraire se découvre en cours de route, souvent à un carrefour où la carte se déploie et le chemin est déterminé pour les dix ou vingt kilomètres suivants, question d’échelle.
Tout ce qui arrive, arrive bien, disait ma grand-­mère et peut-être la vôtre
De croisements en traversées de villages, de forêts ou de paysages immenses, de chemins en sentiers ou petites routes, l’étape se dessine au fil des heures. Le terme de la journée se propose naturellement là-­bas, à l’horizon. Et sur la carte.
Allez, un dernier petit effort pour atteindre la ville sur laquelle se fondent tous les espoirs de repos. Effort d’ailleurs récompensé par la jubilation de trouver sans trop de difficultés* à dormir et à manger.
C’est une loi du genre: à vélo, les rendez-­vous, les réservations, les horaires deviennent contraignants et altèrent la liberté simple de la route.
Quand c’est possible, ne rien prévoir permet de garder l’œil et le cœur ouverts à ce qui
arrive.

Randonnée vélo: garder l’oeil et le coeur ouvert

Quand c’est possible, ne rien prévoir permet de garder l’œil et le cœur ouverts à ce qui arrive. La philosophie du pèlerin peut-­être? Mais qui donne lieu à des joies limpides, comme celle de trouver un abri, de goûter l’hospitalité, de converser agréablement, d’habiter quelques heures un lieu nouveau, de s’asseoir à une table accueillante.
Et puis soyons réaliste: il est bien difficile et même assez inutile, depuis un clavier d’ordinateur ou une pile de topo­guides, de planifier une route sans en connaître les difficultés, le ciel par-­dessus, le moral des troupes ou les aléas mécaniques.
Tout ce qui arrive, arrive bien, disait ma grand-­mère et peut-être la vôtre. Cette maxime est bien souvent vérifiée lors d’une randonnée vélo.
* dans nos contrées

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