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Je vote vélo à la présidentielle 2017!

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Je vote vélo à la présidentielle 2017!

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Et bien moi, je vote vélo! Les élections 2017 ne m’enivrent pas de passion, elles me déçoivent. Parmi mes déceptions, l’absence de réelles propositions à propos de la mobilité.
Malaise de notre siècle (parmi tant d’autres), cette question est souvent noyée dans une courte phrase bien trop vague « Améliorer la mobilité » sans réelle solution. Cependant, pour moi, c’est décidé: « je vote vélo! »

Comment je vote vélo?

Heureusement qu’il y a plusieurs façons de voter tout au long de l’année. Et la meilleure est l’action citoyenne.  Je ne vous parle pas d’engagement mais d’un acte quotidien qui affiche vos idées, vos valeurs et votre opinion…
Moi, je vote vélo et donc, chaque matin, j’empoigne mon vélo, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, afin de rendre ma voix plus visible aux yeux de tous.

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Vélo urbain à Mexico : Acte de résistance – Source : Laura la Cyclonomade

Le vélo: mon vote écologiste

Le vélo est mon plus bel outil écologique: zéro bruit, zéro émission, zéro déchet, zéro consommation… ou presque. Je l’avoue, il faut bien manger pour avancer.
Ainsi, en plus du déplacement utile, lorsque je prends mon vélo, je vote pour une ville plus saine, sans mauvaise odeur de pots d’échappement, sans pollution qui nous rend malades.
Ma démarche a débuté avec ces arguments. Puis elle s’est affinée avec les années car changer le monde se fait un geste à la fois. J’ai commencé par le vélo, puis j’ai fait attention à ma consommation, ma manière de vivre. Et en décidant de voyager à vélo durant plus de 10 mois à travers les Amériques, j’ai entamé une démarche de simplicité volontaire. Car quand l’utile tient dans quelques sacoches, on voit le monde autrement.

Le vélo: mon projet d’urbanisme pour une ville humaine

Mais me déplacer à vélo va au-delà d’une simple démarche personnelle et écologique.
Avec l’industrialisation, les villes s’urbanisent, s’étalent, les rues s’élargissent et les centres-villes se délocalisent. De plus en plus d’espaces publics deviennent malfaisants pour les humains. Marcher ou rouler est devenu dans de nombreuses places un véritable combat. L’espace public est aujourd’hui tellement public que l’on ne le partage plus réellement. On s’enferme dans des voitures, s’énerve dans des embouteillages, et s’ignore dans un métro trop plein afin de préserver le peu qu’il reste de notre intimité.
À pied ou à vélo, on se réapproprie la rue et l’espace public. Ouverts à l’extérieur, la ville est les rues deviennent notre environnement. Alors on les occupe, on les améliore, on les protège. On a envie de les façonner à notre image, celle de l’Homme.
Et si c’était un urbanisme humain qui pourrait répondre à nos problèmes de société ?

Le vélo: mon projet de réforme de la santé

Plusieurs études démontrent que se déplacer à vélo améliore notre santé, et par la même occasion notre qualité de vie. Ainsi, par déduction, on peut supposer que la diminution de problèmes de santé pourrait être une façon simple et non coûteuse de boucher le trou de la sécu.
Alors, le vélotaf est aussi un moyen d’exercer une activité physique sans monopoliser vraiment une plage horaire sur mon emploi du temps. Je le fais pour moi. Je le fais aussi pour le chocolat que je peux ensuite manger sans culpabilité!
Mais prendre mon vélo tous les jours, je le fais aussi dans l’objectif de donner l’exemple. Peut-être qu’implicitement je pourrai inciter des citoyens hésitants à se lancer.

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Vélo d’hiver Montréal : un moyen de transport encore incompris – Source : Laura la Cyclonomade

Le vélo: une solution de relance économique

Avec des mandats de cinq ans, les visions sont courtes. L’objectif premier est souvent la réélection, pas l’amélioration. Alors quand le changement doit se faire maintenant, il est plus facile de réchauffer de vieilles idées déjà approuvées, plutôt que d’en apporter de nouvelles et tenter de faire changer les choses.
Et pourtant… Je ne suis pas sûre que fermer les frontières soit la solution au chômage. Ne retournons pas non plus aux Trente Glorieuses qui se nourrissaient d’exploitation des ouvriers, d’inégalités sociales et d’industries ultra-polluantes.
L’ère du charbon est terminée.
Voyons différemment voyons propre : l’avenir est vert – et le vélo est son symbole. Solution unique à de multiples problèmes. Aujourd’hui l’industrie du vélo renaît de ses cendres, se réinvente. Preuve que la fin d’une économie marque avant tout l’ascension d’un nouveau mouvement.
Osons regarder plus loin et inventer l’avenir que nous souhaitons !
Alors chaque matin je prends mon vélo. Même si mes jambes me tiraillent. Je veux changer le monde, et je le ferai à coup de pédale.
Et vous ? Quel est votre vote au quotidien ?

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Commentaires (1)

  • Lestable Pascal

    100% d’accord avec cet article. ça fait plaisir de lire ce genre de choses.

    répondre

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