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Notre Haute Route Alpe d'Huez 2017. Claire et moi avons testé pour vous.

Haute Route Alpe d'Huez 2017

Notre Haute Route Alpe d'Huez 2017. Claire et moi avons testé pour vous.

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La Haute Route Alpe d’Huez 2017 est une organisation de courses cyclosportives à étapes. Originalement sur 7 jours, depuis cette année, il existe un format de 3 jours qui nous a, à Claire et moi, semblé accessible…
On a tenté La Haute Route Alpe d’Huez 2017! Voici le résumé de notre expérience jour après jour. Relisez le détail de la cyclosportive Haute Route Alpe d’Huez 2017 dans mon article précédent.

Accueil et organisation finement rodés à la Haute Route Alpe d’Huez 2017

Claire et moi  sommes arrivées à l’Alpe d’Huez en voiture dans l’après-midi, avec un peu d’avance pour le départ du CLM de la soirée. Cela nous a permis de récupérer tranquillement notre dossard et notre sac à dos contenant un Ass Saver (c’est un garde boue amovible pour ceux qui ne connaissent pas), un gilet fluo, une lumière arrière et une petite pochette à téléphone/papiers, des autocollants des profils de course des jours 2 et 3 et le roadbook des 3 jours (Contre la montre de l’Alpe Huez le soir même, 151,3 km le lendemain et enfin 70km le dernier jour).

 

A notre arrivée, nous avons apprécié un accueil chaleureux par les membres de l’organisation. Nous avons, à la suite, effectué les démarches nécessaires pour notre participation comme les photos d’identité, essayage de notre kit (maillot, cuissard et manchettes) Mavic (partenaire officiel) qui selon moi est juste magnifique !






 


Après avoir traîné sur le village , nous nous sommes rendues au  palais des sports pour assister à une réunion d’informations et présentation de la Haute Route. Nous avons rencontré Kitty la speaker ainsi qu’Emma Pooley (ex championne du monde de CLM et Championne d’Angleterre sur route à plusieurs reprises, entre autres…) qui nous ont briefé sur l’épreuve du jour et celle du lendemain avec les consignes de sécurité et autres conseils…

Il s’agissait de la première édition pour ce parcours pourtant nous avons apprécié la parfaite gestion de cet événement : tout était incroyablement maîtrisé par les organisateurs. Dès les premiers instants on s’est senties en sécurité et en confiance. 
Et puis il était déjà l’heure de redescendre à vélo à Bourg d’Oisans pour la première épreuve : le contre la montre.

[STAGE1] Mercredi, un contre la montre dans l’ultra fameuse montée de l’Alpe d’Huez



  • Distance : 15,4km
  • Dénivelé : 1135M+
  • Passages remarquables : les 21 virages légendaires de l’Alpe d’Huez
  • Départ : Bourg d’Oisans à 17h30 




Vue 3D parcours stage1

Ce départ arrêté et un par un depuis Bourg d’Oisans pour un contre la montre jusqu’au sommet de l’Alpe d’Huez, était pour toutes les deux une première expérience très sympathique. Par définition, on court plus contre nous même que contre les autres concurrents. En effet,  les concurrents que nous dépassons sont partis avant. Les doutes se font alors sentir « Va-t-on tenir le rythme jusqu’en haut? », « A quelle vitesse vont les coureurs que l’on a pas doublé? ». Qu’importe, l’essentiel était d’avoir tout donné sans être trop grillée pour les 2 jours qui suivent. Personnellement j’ai vraiment aimé ce format qui s’apparente un peu au « kilomètre vertical » en course à pied. Un effort court mais intense.


Claire dans les « starting blocs » !




En plein effort au milieu des 21 virages







 

[STAGE2] Jeudi, une très longue sortie avec cols mythiques et paysages merveilleux au rendez vous



  • Distance :  151,3km
  • Dénivelé : 4600M+
  • Passages remarquables : col du Galibier, col de la Croix de Fer, Alpe d’Huez par Villard-Reculas
  • Départ : Alpe d’Huez à 7h (à la fraiche!)





Vue 3D parcours stage2




Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuné, le départ à la fraîche (pas beaucoup de degrés au thermomètre à 7h du matin !) est donné depuis l’Alpe d’Huez. Il est neutralisé jusqu’à la retenue d’eau du Verney où le véritable départ chronométré est donné. Nous partons pour l’ascension du col du Galibier avec quelques bosses et creux avant une montée un peu plus régulière. La météo est parfaite et l’ambiance de course plutôt bonne. Je discute avec quelques personnes car j’ai décidé de gérer mes efforts pour cette journée qui s’annonce très longue. Le peloton n’est vraiment pas grand et je me retrouve assez rapidement seule ou presque.
Haute Route Alpe d'Huez 2017Je rencontre François. On discute des raisons pour lesquelles nous participons à cette course, de nos expériences. Comme nous roulons à  peu près au même rythme nous décidons de rester ensemble. C’est génial d’avoir un compagnon de route surtout quand on ne recherche pas la performance mais juste le plaisir de la découverte des paysages et du parcours.
Au sommet du col du Glandon on est attendus avec un beau ravito qui fait plaisir. Je prends le parti de bien manger. Les bénévoles sont tous adorables et aux petits soins. C’est vraiment agréable, ça nous met dans de bonnes dispositions et nous aide à rester positifs. Je retrouve Claire et on décide de faire la descente neutralisée ensemble et tranquillement.

 
 
 

Bon, quand on en est là sur le papier et dans la tête, malgré le fait de n’avoir fait que 44km sur les 150 prévus, on sait de manière certaine que cette journée va être difficile à boucler. Après un bref passage à plat entre Saint-Etienne-de-Cuines et Saint-Jean-de-Maurienne, il faut maintenant enchaîner avec la montée du col de la croix de Fer. L’ascension est longue de 28,3km pour 1517m+ avec une pente moyenne de 5,4%. Autant vous dire que c’était long! Néanmoins, on l’a fait ensemble tous les 3 pour se motiver. Il faut tout de même regarder un peu la montre car il serait bête de se faire disqualifier car hors délais… Après le ravitaillement, on repart donc pour la dernière ascension vers l’Alpe d’Huez qui pour moi a été une véritable lutte où il a fallu dépasser mes limites. Une douleur installée depuis un petit moment dans le bras me détruit  le moral à petit feu. Je me raisonne et me convaincs qu’avoir mal dans le bras c’est moins pire qu’avoir des crampes dans les jambes comme le pauvre François qui luttera jusqu’à l’arrivée… Je serre les dents et termine cette journée épique. Je passe l’arche et file directement au poste de secours pour comprendre ce qu’il se passe avec mon bras car cela m’inquiète. Résultat : c’est une névralgie cervico brachiale, c’est à dire un nerf coincé dans le cou pour faire simple…




[STAGE3] Vendredi, la dernière journée pas des plus faciles malgré une distance plus réduite

 


  • Distance : 70km
  • Dénivelé : 2800M+
  • Passages remarquable : les 2 Alpes, le col de la Sarenne, Alpe d’Huez
  • Départ : Bourg d’Oisans à 8h





Vue 3D parcours stage3




Au petit matin de cette troisième journée, je n’étais absolument pas certaine de prendre le départ. Ma névralgie de la veille m’a fait douter sur mes capacités à poursuivre. A quoi bon souffrir encore ? La fraîcheur du petit matin ne m’aidait pas non plus à me décider complètement. C’est finalement en pensant aux gens croisés pendant les deux jours précédents et à la potentielle frustration de voir rouler les autres et pas moi, que je me suis conditionnée mentalement et que j’ai réenfilé mon cuissard. Le parcours était plus court, certes, mais la difficulté pas des moindres. Au départ de Bourg-d’Oisans, nous reprenons la montée de l’Alpe d’Huez, mais heureusement que pour quelques virages seulement. On bifurque à droite pour prendre la route en balcon absolument magnifique qui rejoindra plus loin la montée des 2 Alpes.


Claire et moi roulons et papotons avec des Suisses que nous avions déjà croisés quelques fois. Ce sont ces échanges qui nous font oublier la fatigue et nous aide à dépasser nos limites. Une fois la station atteinte, on redescend au lac du Chambon pour monter le col de la Sarenne : une merveilleuse mais assez cruelle découverte. Ce col que je ne connaissais pas nous semble infini… Sauvage, calme et vraiment agréable, c’est sans doute le fait de savoir qu’il s’agissait de la dernière difficulté qui nous a à toute les deux donné vraiment du fil à retordre. Le mental nous a été indispensable pour arriver au sommet.
L’arrivée fut un réel soulagement et un bonheur absolu pour toutes les deux. On gardera des souvenirs impérissables de ces moments de dépassement et en même temps de rigolades et joies sur notre biclou !




Haute Route Alpe d'Huez 2017

On a retrouvé Emmanuelle, fidèle lectrice de EFDV, déjà rencontrée sur d’autres cyclo de la région !


 


Haute Route Alpe d'Huez 2017

Quittant un des nombreux ravitaillements, l’estomac et gourdes remplis.


 





 
Haute Route Alpe d'Huez 2017


  Ce qu’on a aimé :

  • Le challenge du cumul des épreuves: on n’était pas certaines de pouvoir arriver au bout de ces 3 jours mais notre satisfaction à achever chaque jour une épreuve était immense.
  • L’ambiance conviviale entre coureurs: 3 jours cela permet de rencontrer vraiment des gens. On se connait donc au fur et à mesure et cela permet de se parler, rigoler, s’aider etc… un régal! De plus que nous avons également bien profité de l’excellent BBQ de fin d’événement pour encore échanger un peu plus avec nos rencontres amicales et sportives des 3 jours.
  • Le staff aux petits oignons: je pense à l’organisation mais aussi aux photographes, aux mécaniciens Mavic, au staff médical qui avait toujours un petit mot d’encouragement pour nous.
  • Les massages salvateurs: tous les soirs des masseuses sont là pour simplement masser et délasser les muscles abîmés ou carrément réparer les organismes fatigués voire traumatisés…
  • Les ravitaillements ultra garnis: variés, fournis, copieux et de bonne qualité, on ne risquait pas de manquer.
  • L’internationalité des coureurs: les rencontres ne sont pas que françaises si on parle un peu anglais. Les échanges en sont encore plus riches et sympathiques.



  Ce qu’on a moins aimé :

  • Le manque de classement : les épreuves sont chronométrées mais savoir où l’on se situe d’un jour sur l’autre, nous aurait motivées d’avantage à entrer dans la compétition
  • Le manque de filles : certes il y avait un nombre plus important de filles que dans certaines cyclosportives un peu longues mais il reste encore une trop grande différence à notre goût mais globalement aussi le petit peloton est assez déstabilisant par rapport aux grosses courses où le niveau est beaucoup plus hétérogène.
  • L’autocollant des profils de course pour le cadre pas assez détaillé : ça peut sembler un détail mais dans les moments difficiles, il nous a un peu manqué d’information sur le nombre de kilomètres restants avant la prochaine bosse par exemple. Certes, on aura pu aussi mieux se préparer de notre côté.



Nous remercions chaleureusement toute l’organisation de la Haute Route. Nous avons toutes les deux très envie de parcourir d’autres Hautes Routes comme par exemple celle de la Norvège: une super opportunité de voyager et découvrir un pays tout en faisant du vélo ! Alors vous aussi vous allez tenter ?
L’année prochaine ça se passe du 13 au 15 juillet 2018 et les inscriptions sont déjà ouvertes ici !
 
    Haute Route Alpe d'Huez 2017

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Commentaires (2)

  • Anonyme

    Bonjour
    Ça a l’air tres tentant!!
    J’ ai 52 ans, je fais du velo depuis  » toujours  » , j’ai déjà participé à une étape du tour, à plusieurs cyclo sportives ( time mégève Mont Blanc, Ventoux beaume de Venise , Ardéchoise, ).
    Je suis à la recherche d’un défis pour 2018 afin de me motiver pour l’entraînement. En fait je roule toujours seule, fais régulièrement du home trainer. J’aurais aimé trouver des partenaires d’entraînement ou /et avoir des conseils.
    Merci d’avance. Do

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