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La V67 : La future vélo route de la Vallée de la Maurienne

La V67 : La future vélo route de la Vallée de la Maurienne

La V67 : La future vélo route de la Vallée de la Maurienne

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Ma très chère vallée avance dans un projet qui me tient à cœur et que grands nombres de cyclistes qu’ils soient du dimanche, de la semaine, cylosportifs.ves ou touristes ou accro de la petite reine vont apprécier ! Ainsi que les pratiquants de rollers, de ski roues, ou autres mobilités douces. Par ici le programme !

La Maurienne est bien connue des cyclos qu’ils soient sportifs, randonneurs ou touristes pour les magnifiques cols qui la jalonnent et dont le Tour de France fait la vitrine régulièrement. Si ces cols motivent beaucoup à venir pratiquer dans notre belle vallée afin de relever de beaux défis, cela peut également impressionner, voire frustrer si l’on veut rester en vallée. Il est vrai que la pratique du vélo en famille, en loisir ou tout simplement pour aller travailler n’est pas facile à l’heure actuelle. C’est pourquoi, La Maurienne au travers du Syndicat des Pays de Maurienne, de Maurienne Tourisme et son label : La Maurienne le plus grand domaine cyclable du monde® travaillent depuis un certain temps sur la construction d’une vél route reliant Aiton à Bonneval. C’est aujourd’hui la région qui a la maitrise d’œuvre et le projet qui continue ainsi d’avancer. Le Syndicat des Pays de Maurienne reste actif pour le suivi des travaux et la mise en tourisme de la véloroute.

Quelle est la nature du projet ?

La Maurienne a travaillé pour la création d’une véloroute la « V67 » qui permettra à terme de relier la France à l’Italie, arpentant la vallée en longeant le cours de l’Arc. Elle permettra ainsi de créer un maillage avec d’autres véloroutes : les V62 en direction d’Albertville et Annecy et V63 en direction de Chambéry et Grenoble ainsi que de relier, L’Eurovelo 17 (incluant la Via Rhona) à  l’Eurovelo 8 à Turin.

Mais qu’est-une véloroute au juste ? C’est un itinéraire cyclable sécurisé et continu pour du loisir (familial et sportif), du vélotaf et de l’itinérance. Elle se compose de différents aménagements adaptés : petites routes peu circulées, chaussée à voie centrale banalisée et/ou voies vertes. Ces dernières sont destinées aux déplacements non motorisés, piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite, voire aux cavaliers, dans le cadre du tourisme, des loisirs et des déplacements de la population locale.  Elle favorise ainsi l’écomobilité locale.

Le choix du revêtement est avant tout une histoire de compromis prenant en compte 4 critères : environnementaux, économiques, d’usages et géographiques. Sur les portions à créer, il y aura donc du « bitume » et du stabilisé.

On en est où aujourd’hui ?

J’ai eu la chance de participer à la reconnaissance à vélo de l’itinéraire de la phase une sur la partie Aiton/Aiguebelle. A ce jour, aucuns travaux n’est réalisé, c’est donc en VTT que nous avons effectué le parcours. La première partie se compose principalement de sentiers et chemins d’exploitation de l’autoroute, la seconde partie emprunte davantage de petites routes à faible circulation, qui seront à terme sécurisées.

La véloroute sera construite en 2 phases :

Phase 1 des travaux

La première partie qui sera sécurisée à horizon 2026, concerne les tronçons de :

► Aiton Villargondran

► La traversée de Saint Michel de Maurienne

► Le Freney Modane- Avrieux

► Bramans Termignon

► Bessans

Le financement de la première partie de 71,5 kms est estimé à 20 M€ (études, travaux et jalonnement compris). Elle est financée à hauteur de 50% par la Région Auvergne Rhône Alpes.

Phase 2 du projet

A l’état d’étude préliminaire. Elle est estimée à 15 M€ non financés à ce jour et concerne les tronçons de :

► Bourgneuf-Aiton

► Villardgondran St Michel et Saint Michel le Freney

► Modane-Bramans

► Termignon-Bessans et Bessans Bonneval

La véloroute s’accompagne sur son tracé d’équipements vélo : de la station vélo pour menues réparations, lavage, point d’eau pour les cyclistes, mais aussi logement, restauration, stationnement vélos sécurisés pour découvrir des sites touristiques et également un réseau de réparateurs et loueurs de vélos.

Ces équipements sont déjà bien présents sur le parcours que nous avons emprunté pour la reconnaissance, en témoigne les photos ci-dessous.

La complémentarité vélo train pour un slow tourisme bas-carbone est aussi nécessaire.

Pour répondre à une demande croissance de voyages à vélo, il semble indispensable que l’emport de vélos non démontés soit possible, comme dans les prochains TGV M qui circuleront en Maurienne entre la France et l’Italie d’ici à 2025.

En complément, des places supplémentaires de vélos non démontés seront nécessaire dans les TER en saison estivale, comme sur la Loire à Vélo, afin de pouvoir shunter les passages difficiles ou franchir les Alpes, si demain des trains Régionaux transfrontaliers étaient remis en service, condition nécessaire pour la création d’une future Eurovélo entre la France et l’Italie.

Il faudra donc encore être un peu patient, mais les choses avancent, la motivation des acteurs locaux est bien réelle !

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