De Creil à la Normandie, les initiatives pour le vélo féminin fleurissent
Il n’y a pas que le cyclisme professionnel féminin qui a pâti de la crise du Covid-19. Les mois de confinement et ceux qui ont suivi n’ont pas facilité le développement de la pratique du vélo au sens large. Des initiatives, à Creil ou en Normandie, commencent tout de même à revoir le jour.
Faire du vélo n’est pas que pour les compétitrices : cette pratique s’inscrit dans une démarche plus globale. Mieux se déplacer, pouvoir accompagner ses enfants en promenade… autant d’enjeux pour faciliter le quotidien, ou au moins l’envisager d’une manière plus responsable. Pour cela, pas besoin d’avoir un vélo de route, mais il faut tout de même avoir certaines bases. Le centre social Georges-Brassens, à Creil (Oise), met en place depuis trois ans des cours de vélo pour adultes. Parmi les studieux élèves, de nombreuses mères de famille, désireuses d’apprendre les bases. Au programme : des exercices pour apprendre à pédaler, à tourner, freiner. Apprendre sur le tard à faire du vélo n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, et ce genre de cours permet d’y remédier.
Pour celles qui sont déjà plus à l’aise avec un vélo de route, la Fédération Française de cyclisme n’a pas laissé tomber son programme “Vivre vélo au féminin”, lancé en grandes pompes en janvier 2020. Avec 12 ambassadrices, dans huit régions différentes, le but de la FFC était d’organiser des sorties à vélo avec plusieurs thématiques, de mars à octobre. Le confinement a gâché le calendrier prévu par les instances fédérales, mais les sorties vont pouvoir reprendre. Ce sera notamment le cas en Normandie, le 02 août prochain, à l’initiative de l’ambassadrice Anabelle Broust. Au compteur : une trentaine de kilomètres pour un niveau débutantes. La jeune femme espère avoir un peloton d’une trentaine d’unités pour cette première post-Covid 19.
Ces initiatives laissent espérer que le cyclisme féminin va pouvoir poursuivre son développement, en dépit de la crise actuelle. Quel que soit le niveau, le matériel, ou la raison d’enfourcher son vélo. Bien à vélo!