Le #womens100 raconté par une participante à Montréal
Isabelle participait dimanche dernier au #womens100, événement international du cyclisme féminin, organisé par Rapha. Alors cette course de 100 km?
Ava : Isabelle, merci, avant toute chose, d’avoir accepté, à chaud, peu de temps après cette course magnifique, de partager cette expérience. Quelle était votre motivation à participer à cet événement d’envergure internationale organisé chaque année par Rapha, qui a mobilisé pas moins de 7.670 femmes cette année.
Isabelle : Participer à un événement cycliste exclusivement féminin est très motivant puisqu’il s’agit d’un événement rare. C’est génial de se retrouver entre femmes pour un événement sportif. Parcourir une distance de 100 km est aussi un aspect motivant, c’est une distance qui nécessite de l’endurance et une force mentale pour carburer durant tout le parcours.
Ava : Pouvez-vous nous expliquer brièvement comment s’est passé l’organisation? Qui a pris l’initiative dans votre ville, comment la route a-t-elle été choisie, combien de participantes participaient-elles? Les niveaux étaient-ils répartis?
Isabelle : C’est une copine qui m’a informée de l’événement. Elle avait participé l’année dernière et elle avait raffolé. Le nom de l’événement pour la région de Montréal était aussi très motivant : «Tough Girls Montreal Rapha Women’s 100», que l’on peut traduire par «Les filles fortes de Montréal Rapha 100». Ce titre donne de l’énergie.
Une cycliste chevronnée au service de la solidarité féminine
L’initiative date de deux ans maintenant. L’événement a été organisé par Safia Généreux-Khali, une cycliste chevronnée qui a à cœur la solidarité féminine. Elle a tracé le trajet pour un parcours de 100 km qui parcourait l’ouest de l’île de Montréal.
Cette année, nous avions un soutien en mécanique vélo offert par «Silber Pro Cycling». Ceci comportait une voiture-balai – qu’aucune fille n’a utilisée (Dieu merci, personne ne souhaite aller dans la voiture de la honte!!). Nous étions donc suivies par la voiture, tout au long du parcours.
Bidons d’eau froide, cubes énergétiques et barres tendres
Cela était rassurant car le camion permettait de ralentir la circulation. Au 50e kilomètre, nous avons fait un bref arrêt pour un ravitaillement. Il y avait tout ce que l’on avait besoin dans le camion, bidons d’eau froide, cubes énergétiques, barres tendres. Nous avons été choyées.
L’événement avait sa page Facebook. Une cinquante de femmes avaient été invitées. Nous étions 17 présentes le matin de l’événement. Il a été proposé avant de prendre la route de faire des groupes de vitesse mais comme nous étions presque toutes du même niveau, nous avons formé qu’un seul groupe.
Ava : A chaud, quel souvenir vous vient en premier?
Une vitesse moyenne de 30 km/h
Isabelle : Quelle énergie dans ce groupe de femmes. C’est vrai que nous sommes les «Tough girls de Montréal», nous sommes fortes. Nous avons roulé à la vitesse grand V ayant une vitesse moyenne de 30 km/h pour le total du parcours de 100 km.
Cependant, il ne faut pas que cette vitesse effraie les participantes potentielles car je rappelle qu’il aurait été possible de faire deux groupes ou plus, selon le rythme des participantes. Ce fut une expérience mémorable que je recommencerai l’an prochain.
Sur la photo, Isabelle (@ibrault), vêtue d’un maillot noir, est la sixième cycliste en partant de la droite. Nous la remercions encore chaleureusement pour son témoignage. Retrouvez également son interview « Elles font du vélo« !
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Gaëtane Grauwels
Terrible!!! Bravo. Je n’ai pas pu y être cette année-ci mais j’ai hâte de rouler le #Womens100 l’année prochaine. Peut-on prendre les enfants en Weehoo ou c’est uniquement pour les femmes? Merci et bonne continuation à Ellesfontduvélo!
Ava
Bonne question, Gaëtane. Je vais vérifier auprès de quelques groupes de femmes… Cela dit, à 30 km/h, un Weehoo derrière, ça fait du poids sur 100 km. On est plutôt dans un format cyclosportif que cyclotouristique…