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Boîte de vitesses intégrée pour vélo: 3 modèles à tester!

Boîte de vitesses intégrée pour vélo: 3 modèles à tester!

Boîte de vitesses intégrée pour vélo: 3 modèles à tester!

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Fiable, protectrice, résistante, la boîte de vitesses intégrée a plus d’un tour dans ses roues. Test de 3 modèles phares pour toutes vos expéditions vélo.

Vous avez l’habitude des pignons qui passent plus ou moins bien, dont les dents s’usent plus ou moins rapidement en fonction de votre utilisation, et du soin pris après les sorties, pour les nettoyages? Et si vous passiez à la boîte de vitesses intégrée dans le moyeu?
Plusieurs modèles existent. Citons notamment parmi les plus répandus: le moyeu Rohloff Speedhub, fabriqué en Allemagne; le NuVinci, à variation continue de l’Américain Fallbrook Technologies Inc; et le Japonais Shimano avec l’Alfine 11.

J’ai testé: 3 modèles de boîte de vitesses intégrée dans le moyeu

Le Rohloff

Ses quatorze vitesses bien protégées dans leur boîtier couvrent la même plage d’utilisation qu’une transmission à dérailleur. Il y a une progression constante entre les rapports. Le nombre de moyeux Speedhub vendus par la marque est une preuve de fiabilité, et il nécessite peu de maintenance (une vidange annuelle ou tous les 5 000 km).

Une roue arrière avec Rohloff

Une roue arrière avec Rohloff

Manette d'un Rohloff

Manette d’un Rohloff

Par contre, pour éviter toute fuite d’huile, un vélo avec un Speedhub ne doit pas rester longtemps en position horizontale. Un élément à prendre en compte en cas de voyage prévu en avion, ou en bateau. Le moyeu Rohloff permet un changement de vitesse à l’arrêt, ce qui est bien pratique lorsque le vélo est chargé. Sa plage de 526% reste la plus étendue disponible sur le marché.

Le Nu Vinci N-360 (existe aussi en N-380, et Harmony, avec passage géré automatiquement)

Ce modèle diffère des autres par le fait que le changement est continu, souple et progressif. Ce qui est dû à sa conception radicalement différente: puisqu’il n’y a pas de pignons à l’intérieur, mais un ensemble de billes placées entre 2 disques, et c’est donc l’inclinaison entre les billes et les disques qui fait varier la vitesse. Cette variation est de 360%, ce qui correspond par exemple au même développement qu’une cassette arrière comprise de 11 à 40 dents. Le changement de vitesses peut se faire aussi à l’arrêt, et en roulant il ne nécessite pas de «lever le pied» pour effectuer un changement, ce qui lui donne l’avantage non négligeable de pouvoir être accouplé à un moteur pédalier.

Manette du Nu Vinci

Manette du Nu Vinci


Sa maintenance est très réduite, puisqu’il n’y a pas de risque de dérèglement au niveau de la commande de passage des vitesses. La manette est dès lors très intuitive pour les débutantes, et l’infinité de vitesses possible dans la plage permet un réglage très fin pour les plus expérimentées.

Le Shimano Alfine 11 (existe aussi en Alfine 8)

Sur ce modèle, on retrouve les avantages de changement de vitesse possible à l’arrêt, de mécanique non exposée aux chocs ni aux salissures, et d’entretien réduit (une vidange est conseillée tous les deux ans ou 3000km). Son fonctionnement est particulièrement silencieux, mais il vaut mieux «lever le pied» pour effectuer le changement de vitesse. Il faut aussi veiller à une indexation précise de la manette, pour éviter des problèmes d’usure précoce. Sa plage d’utilisation de 409% est idéale pour le cyclotourisme.
 
Comme il n’y a plus qu’un seul pignon à l’arrière, sur tous ces modèles, un des avantages est aussi de préserver la chaîne qui du coup ne peut plus être «croisée», et supprime la nécessité du dérailleur. Les vitesses étant bien protégées dans leur bain d’huile, ces boîtiers sont aussi bien indiqués pour des utilisations en bord de mer ou en montagne, car il n’y a plus de contact direct avec le sel, le sable, et autres éléments corrosifs. Du coup, leur coût d’achat plus élevé peut être rentabilisé plus rapidement.
Avez-vous déjà essayé, en ville, ou en cyclotourisme? Qu’en pensez-vous?

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Commentaires (9)

  • La boîte de vitesses dans le moyeu a fait changer d’ère ! j’ai un nexus sur mon vélo de ville et un rohloff sur ma randonneuse. Moi qui me voit comme assez « tradi », je peux vous dire que désormais je regarde les « dérailleurs » comme une trace d’une époque lointaine, du 20° siècle, par exemple. Les deux sont le paradis total ! Mais, je crois, pas du tout valable pour les nerveux qui passent en force. C’est du vélo fluide, super agréable ! Un changement d’époque, vous dis-je !

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    • derain

      J’ai un alfin 11 depuis presque 3 ans. Que du plaisir comme lors ce que je suis passé en boite auto sur mon auto.
      j’ai 50 ans de vélo derriere moi… un passé lointain de coureur amateur… moins lointain de cyclo ayant fait presque tous les cols de France a plus de 2000… plus proche encore de randonneur. Ah si j’avais connu l’Alfin plus tot !
      Compte tenu du nombre de déboires que j’ai subit avec ses foutus chaines et dérailleurs y compris la graisse… j’ai toujours révé d’un autre systême… et gribouillé des trucs issus de la moto ou autres. Car je recherchais une autre solution de transmission…
      Au début des années 2000…euréka… diverses solutions pour les cyclos que vous connaissez…. une miniature d’une boite auto qui est remarquable et aussi chère et un peu lourde.. et une plus subtile … un peu lourde aussi mais moins… mais surtout techniquement plus adaptée..
      J’espere que mon avis permettra de développer une technique qui est a mon avis parfaitement adaptée aux vélos de ville mais pas que…
      Hier, j’ai fait une rando vélo coté Hauteville dans l’Ain …50km …700m dénivelé… avec mon BMC de 10kg et son alfin… à 70 ans… et c’est un plaisir…un peu dur tout de meme.
      Si un constructeur développe un vélo à 8kg avec un alfin 11… j’achete immédiatement !

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    • derain

      je confirme…. la chaine et dérailleurs sont une solution techniquement de bon rendement mais exposé et de fiabilité trés faible… et me semble d’un autre siécle… Espérons que des ingénieurs futés trouverons des trucs… j’avoue rechercher coté pignons mais aussi billes? ou un truc plus subtil …

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  • Niko

    Et que dire de ces moyeux en utilisation en ville … que du bonheur, surtout en raison du passage de vitesse possible à l’arrêt.
    Pour remarque il existe des 3 à 5 vitesses qui sont largement suffisant pour la ville (voir chez Sachs et Sturmey-Archer pour les historiques).

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  • Lepron Frédéric

    Je suis entrain de traverser l’Afrique avec un Trike Azub équipé d’un Rolhoff, que du bonheur ! Sable, eau, poussière, sel…il résiste à tout.

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  • Bonjour et tout à fait d’accord avec @Cyclette. Le Rohloff reste le must en la matière et surtout en randonneuse ou vélo voyage traditionnel/couché. Mais le tarif est exorbitant malheureusement. En ce qui concerne Shimano, avec le Alfine (ex-Nexus) motorisé ou non, cela reste un bon compromis en terme de performance et de tarif même si c’est pas donné quand même. Mais dans le temps, et après de très nombreux kilomètres ces systèmes de boites de vitesses pour vélo sont moins onéreux et plus fiables que les systèmes à dérailleur. En voyage le seul problème peut être l’accessibilité technologique de ces produits dans certains pays traversés.

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  • Salut ! Moi j’ai commencé à rouler avec un Rolhoff pour voyager. Hormis la manette pour passer les vitesses qui s’est usée à vitesse grand V et le prix d’achat, je n’ai rien à redire.
    Maintenant je m’en sers tout le temps et je dois dire que c’est en ville que je trouve qu’un tel moyeu est le plus utile. On peut forcer jusqu’au feu rouge et repartir à la bonne vitesse !

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  • jean lafarge

    je suis très surpris que l’on entende pas parler de cette boite de vitesse qui était montée sur des vélos Cazenave à la place du pédalier et qui fonctionnait comme une boite « cotal » (pour les voitures) il y avait plusieurs trains épicyclodéaux qui roulaient dans des couronnes que l’on bloquait avec des cames..ce qui procurait 5 vitesses la première en prise directe…le frein à tambour se trouvant à la sortie de boite,le pignon arrière étant fixe , la roue libre se trouvant à l’intérieur de la boite..mais les cames en alu s’usaient et les roulements du pédalier avaient tendance à battre,les efforts sur les pédales agrandissant les cages….

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  • Jérôme

    Bonjour à tous les passionnés de vélo,
    Si j’écris ce mot c’est avant tout pour laissé une expérience sur l’utilisation du système d’engrenage pinion 18 vitesses. Tous les avis laissés sur les forums, et il n’y en a pas forcément beaucoup, ainsi que les tests donnés par des pros n’incitent franchement pas à sauter le pas pour l’acquisition de cette boîte !!!
    Et bien, ayant roulé maintenant 600 kms monté sur un fahrradmanufaktur 1200, et bien je peux vous assurez que c’est tout simplement bluffant ! Modèle 2018.
    La poignet transmet parfaitement les changements de vitesses, dans un silence impeccable. La sensation de passage respire la fiabilité et la robustesse. Evidemment, tout comme un rohloff que j’utilise sur un autre vélo, il est nécessaire d’effectuer un temps mort à chaque passage de vitesses surtout lorsque vous êtes en monté. Cela se ressent beaucoup moins presque pas du tout en descente ou sur le plat. Certains ne vont pas aimer du tout…
    Le vélo chargé des 4 sacoches, plus lourd, il est nécessaire d’anticiper lorsque vous abordez des points de passage raides. C’est une manip à apprivoiser !
    Concernant la courroie, c’est d’une onctuosité vraiment plaisant. Moins performant en rendement qu’une chaine, et sur les grandes vitesses, celle ci vibre un peu, mais quelle sensation 🙂
    Sur les montée, un effet élastique peut être ressentis. Bon. Certains change la courroie pour une chaine qui est possible à monter pour une somme avoisinant les 300 euros.
    Pour l’heure, cela ne me semble pas indispensable, pour mon utilisation en randonné décontracte. Il faut peut être avoir un peu plus la forme 🙂 pour emmener la machine !
    Sur l’étagement des vitesses, j’ai essayé chargé en montagne et c’est pas mal. Sur la première, ça mouline à 5km/h, on avance lentement mais surement. Peut être qu’une ou deux vitesses plus grandes aurai été à ajouter…
    Voilà. Une expérience de début. A 10 000 kms, nous verrons bien si tout cela est objectif !
    Pour l’heure, je conseil vivement ce système qui donne véritablement envi de parcourir le monde, ou tout simplement les routes de chez soi. La voiture reste au garage pour savourer le plaisir de rouler à deux roues !
    Rohloff et pinion : les deux systèmes au top :)))

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