Alimentation paléo et vélo: mon expérience
L’alimentation paléo: un modèle de nutrition chasseur-cueilleur inspiré du paléolithique. Vélizienne nous raconte son expérience paléo et vélo.
Bien manger, faire la cuisine pour ma petite famille et pédaler sur mon vélo, sont des plaisirs simples qui m’apportent beaucoup au niveau santé, endurance sportive et équilibre.
Qu’est-ce que l’alimentation Paléo?
Je suis tombée par hasard dans le monde de l’alimentation paléolithique. Je n’ai jamais eu de souci de surpoids. Je n’ai même jamais suivi de régime amaigrissant, les kilos en trop après mes grossesses disparaissant avec le sport… En fait, c’est en arrêtant d’abord les produits laitiers en 2004, puis le sucre raffiné, que j’ai basculé progressivement vers le « paléo », car je voulais améliorer mon endurance à vélo.
Ce modèle de nutrition des chasseurs-cueilleurs fait couler beaucoup d’encre auprès des lobbies industriels qui le dénigrent… Mais je vous rassure, on ne mange pas de viande crue, on fait cuire ses légumes et on boit même du bon vin (certes, le vin n’existait pas à cette époque, mais des produits « modernes » sont compatibles). Et non, nos ancêtres ne mourraient pas de faim ou jeunes, mais plutôt des conséquences d’une vie rude (climat) et brutale (blessures, prédateurs).
Pour résumer brièvement, ce modèle d’alimentation évite les produits laitiers, les céréales, les légumineuses, les produits transformés industriels et le sucre raffiné. On se nourrit donc de fruits, légumes, viandes maigres, poissons, œufs, fruits de mer, noix, graines et de bonnes graisses. Comme on mange à sa faim, il n’y a pas de frustration.
Et le physique adore, car c’est la seule approche nutritionnelle, naturelle et variée, qui travaille en synergie avec votre corps pour rester mince, en bonne santé, forte et pleine d’énergie.
L’alimentation paléo, c’est facile ?
Avec les bonnes sources d’informations, des recettes sympas et de la motivation pour (re)cuisiner, on bascule tranquillement et les résultats de bien-être sont rapidement visibles. Il peut paraître difficile de se passer des céréales, du croissant du dimanche matin, mais on apprend à faire des pâtes brisées avec autre chose que le blé par exemple.
On peut s’autoriser des petits écarts. Pour ma part, une fois par semaine, c’est « junk-food », c’est à dire des aliments non transformés que j’aime et qui ne sont pas paléos.
Vous pouvez essayer, c’est sans risque. Votre propre expérience vous permettra de découvrir que le mieux-être est rapide. Pour ma part, le plus flagrant au départ a été la disparition du coup de barre de début d’après-midi au travail.
Et le paléo et vélo alors ?
J’ai gagné énormément en endurance. J’ai fait mon premier 200km sans aucun coup de pompe, lors d’un cyclosportive, 226 km à une vitesse moyenne élevée (pour moi sur une telle distance).
Je n’avais que de l’eau additionnée de citron pressé dans mes bidons, des fruits à coques (amandes, noix) et des fruits secs (abricots, bananes) comme aliments énergétiques. Le midi, je n’avais pas mangé les pâtes et le pain du repas fournis par l’organisation, mais j’ai pris le reste du menu: salade de carottes, poulet rôti, banane.
Enfin, sachez qu’en fonction de votre pratique sportive, il existe plusieurs profils d’alimentation paléo. Pour ma part, je cherchais à renforcer mon endurance, mais d’autres cherchent plus de force. Le livre « Paléo Nutrition » de Julien Venesson explique très bien tout cela, et je vous le recommande vivement si vous souhaitez essayer.
Alors mesdames, on vide ses placards de cuisine et on passe à l’alimentation Paléo?
Mes autres livres sources:
Thierry Souccar, « Santé Mensonges et Propagandes, arrêtons d’avaler n’importe quoi ».
Christophe Bonnefont, « L’assiette Paléo ».
Crédits photos: Vélizienne et Adobe Stock
Ilse
Superbe billet! Le Paleo ça change en effet la vie j’en suis impressionnée de mon experience aussi. Et non ca n’est pas un regime. Et non on a pas de carences a manger des aliments sains 😀