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Il faut rêver sa vie mais surtout il faut oser vivre ses rêves

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Il faut rêver sa vie mais surtout il faut oser vivre ses rêves

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Je pense à l’article que je vais écrire pour EFDV et je décide d’écrire un article sur le futur dont je rêve et pour lequel je souhaite travailler, car s’il y a bien quelque chose que le vélo m’a appris c’est qu’il faut rêver sa vie mais surtout il faut oser vivre ses rêves #rideyourdream #rideforpassion. – Kelly

La rédaction remercie Kelly pour la rédaction de cet article.

Le matin

5h57.  J’ouvre les yeux. Le réveil n’a pas encore sonné mais il le fera dans trois minutes. J’en profite pour les refermer car même si je me sens parfaitement reposée et prête à démarrer la journée, je me plais à savourer cet instant de silence, de sérénité et de tranquillité. Finalement la sonnerie retentit, je l’éteins et sors du lit. J’ouvre la fenêtre et les volets. Comme tous les matins, je ne peux m’empêcher de retenir mon souffle face à la vue imprenable sur le massif du Mont-Blanc au-dessus duquel le soleil commence à pointer ses rayons et dont j’ai la chance de pouvoir jouir depuis mon chalet à Passy. Déjà, mes deux chats se frottent contre mes jambes et me supplient du regard de leur donner à manger. Toujours affamés ceux-là. Néanmoins, et ils le savent, ils devront patienter le temps que je pratique mon habituelle séance de yoga matinale qui me permet de pleinement réveiller mon corps et de faire le plein d’énergie positive.
6h35. Temps de nourrir les matous et de me nourrir moi bien évidemment car s’il y a une chose que je partage avec eux, c’est mon amour du petit-déjeuner. Comme d’habitude je me prépare un bol avec des fruits frais, aujourd’hui ce sera banane et kiwi, des flocons de sarrasin, une cuillère à dessert de beurre d’amande, une cuillère à café de graines de chia et quelques baies de goji que j’aurais laissé tremper toute la nuit, le tout arrosé de lait d’amande sans sucres ajoutés. Inconditionnelle amatrice de thé, c’est un thé vert matcha au citron et au fenouil que j’infuse aujourd’hui.
7h15. Je fais la vaisselle puis m’installe devant mon ordinateur. Je consulte les réseaux sociaux , réponds aux différents messages et emails qui m’ont été envoyés puis planifie les entraînements de la semaine de Victoria, la jeune athlète qui a rejoint au début de saison l’équipe de division nationale dames que j’ai réussi à mettre sur pied il y a déjà trois ans. Cette fille a du talent. Et plus important encore, elle est déterminée comme jamais. J’espère pouvoir l’aider à atteindre son rêve qui est d’intégrer une équipe féminine UCI. Heureusement les choses ont changé, ce n’est pas encore parfait et égalitaire, mais je sais qui si Victoria parvient à devenir cycliste professionnelle, elle bénéficiera d’excellentes conditions, d’un salaire qui lui permettra de vivre confortablement et elle aura la chance de participer à de magnifiques courses, dont le Tour de France Féminin, qui en plus feront l’objet d’une couverture médiatique importante.
9h00. Il est temps pour moi d’aller m’entraîner. Aujourd’hui je prévois une sortie endurance de quatre heures avec du dénivelé. Il faut dire que j’ai de quoi m’occuper autour de la maison, ce qui est parfait, car même si j’ai participé à une Haute Route de trois jours il y deux semaines, la Haute Route des Pyrénées m’attend dans un petit mois. J’ai beau y avoir participé une dizaine de fois, je ne m’en lasse toujours pas. Je n’oublie donc pas de prendre avec moi eau, banane, barres énergétiques faites maison et pars m’entraîner dans ces chemins de montagne, que je connais par coeur, mais qui continuent à me remplir de joie jour après jour.

L’après-midi

13h15. Je rentre, me douche puis me prépare un repas de récupération composé de patates douces que j’avais cuit au four hier, de cottage cheese, de haricots noirs et d’une salade de tomates et concombre assaisonnée d’huile de noix. Cela fait maintenant plus de dix ans que je ne mange plus de viande, ce qui ne m’a jamais empêchée d’aussi bien performer et de récupérer que quelqu’un qui en mange. Je ne pense pas que cela soit un hasard que de nos jours de plus en plus personnes, notamment d’athlètes, viennent me consulter pour que justement je puisse les aider à avoir une alimentation saine et équilibrée tout en suivant un régime végétarien, végétalien ou pesco-végétarien. C’était par ailleurs au vu de cette demande grandissante que j’avais pris la décision il y a quelques années d’écrire un livre de nutrition contenant des recettes compatibles avec ces différents régimes, dirigées non seulement à des sportifs mais également à toute personne soucieuse de sa santé. Je me souviens encore de combien mon père avait été fier de constater le succès de ce livre. Lui qui s’inquiétait tellement que je veuille suivre des études de diététique ne peut, finalement, pas se plaindre. Aujourd’hui, en tant que diététicienne diplômée, je peux non seulement continuer à recevoir trois fois par semaine des patients/clients dans mon cabinet idéalement situé dans un centre de sport à Genève mais je peux également, grâce à la formation de coach sportive que j’ai fait en parallèle, m’occuper de la préparation physique d’athlètes d’endurance, que ce soit des cyclistes, des traileurs ou encore des triathlètes… Deux métiers qui ne m’ont jamais donné l’impression de devoir me lever pour aller travailler.
15h00. Je reprends place face à mon ordinateur, confortablement installée au soleil sur ma terrasse face au Mont-Blanc. Je dois dès maintenant commencer à m’occuper d’organiser le prochain camp d’entraînement des filles de l’équipe. Cette année je prévois de les emmener en Algarve, au Sud du Portugal, qui jouira d’un climat formidable en février, qui s’est admirablement développé en matière de tourisme cycliste et que j’affectionne de par mes racines. Après une dizaine d’e-mails et tout autant de coups de fil dédiés au stage, je peux enfin prendre le temps de publier ma dernière recette de barres énergétiques aux figues et au miel sur mon blog kellysbreakaway.wordpress.com. Le blog sur lequel tout a commencé et que je continue à alimenter d’articles contenant de recettes, de tests de matériel, de coups de gueule ou d’expériences vécues.
17h30. Petit snack composé de séré maigre, de flocons de soja, d’une belle pomme acidulée comme celles que j’aime depuis toute petite et d’un thé vert aux fleurs de jasmin puis temps d’aller faire un peu de renforcement musculaire. Majoritairement des exercices de gainage, de proprioception puis quelques exercices pour travailler les triceps, les biceps, les pectoraux et les muscles du dos. La soirée 20h00. Je fais la vaisselle après m’être régalée d’un filet de saumon grillé accompagné de riz venere et de brocolis cuits à la vapeur puis je sors faire mon habituelle marche d’après souper. Ce soir, le temps est vraiment très doux et je ne peux m’empêcher de sourire quand je pense à la réaction de mes proches quand je leur ai annoncé que je venais m’installer à Passy. Non ce n’est pas très proche d’eux et en effet ça me fait un bout de trajet pour me rendre à mon cabinet sur Genève mais cette vue, cet air pur, ces chemins sur lesquels je roule en été et ces pistes sur lesquelles je pratique du ski de fond en hiver ne me font rien regretter.


21h00. Je m’installe sur mon canapé, les deux chats comme toujours étalés sur mes jambes et me mets à lire un bon livre tout en sirotant un thé à la réglisse et à la mélisse. Comme tous les soirs je souhaiterais être au lit à 22h00 mais je sais que ce bouquin me tiendra en haleine jusqu’à passé cette heure.

Le réveil

5h57. J’ouvre les yeux. Le réveil n’a pas encore sonné mais il le fera dans trois minutes. J’en profite pour les refermer car même si je me sens parfaitement reposée et prête à démarrer la journée, je me plais à savourer cet instant de silence, de sérénité et de tranquillité.


Aujourd’hui je ne dois me rendre au bureau que cet après-midi ce qui signifie que je pourrais aller m’entraîner ce matin. Je pense à ce que ma vie a changé au cours de ces derniers mois, à l’arrêt de mes études de médecine, à la création de mon blog, à la rencontre avec mon entraîneur, à ma première cyclo et à toutes celles que je ferais cette année, je pense à l’article que je vais écrire pour EFDV et je décide d’écrire un article sur le futur dont je rêve et pour lequel je souhaite travailler, car s’il y a bien quelque chose que le vélo m’a appris c’est qu’il faut rêver sa vie mais surtout il faut oser vivre ses rêves #rideyourdream #rideforpassion. – Kelly
La rédaction remercie Kelly pour la rédaction de cet article et les photos.

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