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Courses – Ardennaises : pourquoi cette semaine est la plus belle de la saison

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Courses – Ardennaises : pourquoi cette semaine est la plus belle de la saison

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Avec trois courses au programme, la semaine des Ardennaises est toujours particulière. On vous explique pourquoi elle est aussi belle à suivre.

Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège : le triptyque fait rêver l’ensemble des passionnés de la petite reine. Casée entre les Flandriennes et le début des Grands Tours pour les hommes, elle est quasiment la semaine la plus importante de l’année pour le peloton féminin. Epreuves mythiques, couverture télévisuelle, plateau de rêve : tout y est.

Le poids de l’histoire liées à ces courses

L’Amstel, comme une course de championnat

Première étape du triptyque ardennais, l’Amstel Gold Race a eu lieu ce dimanche sur un circuit à huis-clos. Au terme des sept tours de circuit et autant d’ascensions du Cauberg, Marianne Vos s’impose au sprint. Créée en 2001, l’organisation avait finalement décidé d’arrêté trois éditions plus tard. La raison : la difficulté d’organiser le même jour l’épreuve féminine et celle des hommes. La course a finalement fait son grand retour en 2017.

La Flèche Wallonne, un juge de paix terrifiant

L’épreuve belge est l’une des plus anciennes du circuit féminin. Sa première édition date de 1998. L’arrivée est la même que pour les hommes, avec ce terrible Mur de Huy. Anna Van Der Breggen, l’actuelle championne du monde, est la recordwoman de victoires sur la course avec… six succès consécutifs au sommet.

Liège-Bastogne-Liège, la Doyenne… et la petite nouvelle

Chez les hommes, on la surnomme « La Doyenne » et pour cause : créée en 1892, elle est l’une des plus anciennes épreuves encore au calendrier. Il faut pourtant attendre 2017 pour avoir une première édition féminine. Lizzie Deignan est la tenante du titre.

Une couverture télévisuelle unique en 2021

Dimanche, la dernière heure de course de l’Amstel Gold Race a été diffusée sur France 4, ainsi que sur Eurosport (le replay est disponible ici). Mercredi, ces mêmes chaînes seront en direct pour la Flèche Wallonne, à partir de 11h05. Enfin, c’est à 11h20 qu’Eurosport 2 et France 4 prendront l’antenne, pour Liège-Bastogne-Liège (les directs seront aussi disponibles sur le web).

Cette diffusion est importante. Primordiale même, car elle assure aux sponsors une certaine visibilité. Il y a trois ans déjà, nous diffusions le bilan des Etats Généraux du Cyclisme Féminin. Les résultats prouvaient que dès la première course féminine en direct, le succès était au rendez-vous. Régulièrement, les audiences en France dépassent le million de téléspectateurs. Il n’est pas rare qu’en Belgique ou aux Pays-Bas, celles-ci dépassent celles des hommes.

Plus le vélo féminin sera diffusé, plus il aura de suiveurs au fil des courses.

Un plateau exceptionnel

Dans le peloton masculin, mis-à-part quelques exceptions, beaucoup de coureurs restent spécialisés dans leur domaine, et il est rare de voir toujours les mêmes se jouer la victoire. Les sprinteurs restent au sprint, les spécialistes de Grands Tours apparaissent sur quelques courses d’un jour (comme Liège ou en Lombardie)… Mais dans le peloton féminin, c’est différent. Les courses sont débridées, spectaculaires. A l’image de dimanche dernier, les fins de courses sont plaisantes à regarder. Ce sont les coureuses qui font la course. 

Et on retrouve régulièrement les mêmes noms à l’avant, toute la saison. Longo Borghini, Vos, Deignan, Van Der Breggen, Van Vleuten… Chaque course donne lieu à un vrai combat de titans. Ce sont ces championnes qui aident à la médiatisation (et oui, tout est relié). Ces mêmes femmes, que l’on voit batailler chaque année, lors de la terrible période des Ardennaises. Elles seront toutes là, mercredi à la Flèche, et dimanche à Liège. Oui, c’est vraiment une semaine à part.

Serez-vous devant votre télévision pour regarder la course féminine ? Saviez-vous que celle-ci était diffusée ?

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