Rencontre avec Slaine, artiste et cycliste à ses heures
5 questions posées à Slaine, une photographe culinaire qui vit le vélo au gré de ses envies….découvrez son témoignage!
Pour moi le vélo c’est sur un coup de tête, une idée, un projet, un truc un peu fou.
C’est entre 2 étapes de son Tour de France des chefs à vélo que Slaine accepte avec enthousiasme de répondre à mes questions. S’il y a bien un mot pour décrire cette photographe culinaire pleine de ressources, c’est la détermination. Pour Slaine, vélo rime avec défis, aventures et grands projets…
Mon premier souvenir à 2 roues remonte à quand j’étais toute petite. J’apprenais à faire du vélo dans le square. Je me rappelle avoir pris des gamelles et ne pas avoir lâché… Après j’en faisais de temps en temps mais pas régulièrement.
Le déclic, ça a été quand je suis partie pour mon tour du monde. J’étais au Canada à Vancouver et je cherchais un moyen d’aller à Québec. J’ai croisé une famille avec des petits bouts de chou qui faisait le tour du monde… ça m’a vraiment impressionnée et je me suis dit que s’ils pouvaient le faire, moi aussi! Alors je suis allée m’acheter vélo, sacoches, casque, gourde, compteur et gants. Le minium vital pour pouvoir pédaler. Ensuite je suis partie. Je n’avais jamais fait ça et ça a été génial!
Après avoir fait le Canada à vélo, je me suis rachetée un vélo en France. Je ne m’en suis pas servi tout de suite. En réalité, je ne suis pas du tout sportive donc quand je fais du vélo généralement c’est sur l’impulsion du moment et c’est pour des gros trajets. Mais pas au quotidien.
Pour moi le vélo c’est sur un coup de tête, une idée, un projet, un truc un peu fou. Quand je suis partie en juin pour mon Tour de France des chefs je n’avais même pas 5km au compteur depuis plus d’un an….le vélo était comme neuf.
Mon plus grand défi a été le Canada. Quand j’ai raconté mon projet à mes amis tout le monde m’a dit « mais ça va pas? », « t’es la personne la moins sportive au monde! », « tu te rends pas compte de ce qui t’attend »: j’ai eu le droit à tout! Ce que je leur ai répondu? « J’en suis pas capable? Rendez-vous à Québec« .
Et mon plus beau souvenir… c’est mon arrivée à Québec. J’étais super fière de moi d’avoir fait cette traversée. Même si ça a été dur, j’ai appris énormément sur moi. Quand je suis arrivée sur le pont je me suis dit, ça y’est c’est fait. J’ai réussi, je n’y croyais pas… J’ai prouvé que je pouvais le faire.
Mon Iphone, parce que j’ai un sens de l’orientation catastrophique. Et ma peluche fétiche, que j’ai toujours avec moi.Je ne la quitterai pour rien au monde: c’est un peu mon ange gardien.
Quant aux conseils que je pourrais donner… n’hésitez pas, ne réfléchissez pas, allez-y! Sportive, pas sportive, peu importe. C’est pas compliqué. Il suffit de faire au fur et à mesure, à son rythme. Et ce n’est pas plus dangereux pour une fille que pour un homme. Vous ferez des rencontres extraordinaires, ça changera forcément votre vie. Et puis, achetez du bon matos, quitte à repousser le voyage. C’est vraiment important d’avoir du bon matériel, il ne faut pas hésiter à y mettre le prix.
Mon rêve, c’est de pouvoir finir le tour du monde que je n’ai pas pu terminer. Racheter un vélo et faire du Laos jusqu’en France à vélo.
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