Zoom sur le VTT de descente: sensations et musculation garanties!
Grenobloise de cœur, je cède aujourd’hui à l’envie de vous parler d’une de mes pratiques favorites à 2 roues: le VTT de descente.
Pourquoi le VTT de descente?
Sans être experte, j’affectionne particulièrement cette pratique du vélo en montagne synonyme d’adrénaline, de descentes grisantes, de paysages tout simplement époustouflants… Chemins de traverse à flanc de montagne ou descentes «dré dans l’pentu» (lire: «pleine pente») qu’on négocie à coups de courbes souples plus ou moins serrées selon son niveau, c’est une pratique enivrante et variée: du 100% plaisir!
Concrètement, une sortie VTT de descente se compose en 2 temps: la montée avec le vélo en remontées mécaniques et la descente, sur le vélo cette fois. Pourquoi on ne fait pas la montée à vélo aussi? Le VTT de descente est une pratique physiquement très exigeante. Croyez-moi, en pratique on apprécie de faire l’impasse sur les montées…comme au ski, finalement.
En VTT de descente, on travaille quoi?
Bras, épaules, dos et jambes en premier lieu. Pour guider le vélo, se stabiliser, amortir.
Le VTT de descente travaille aussi les muscles stabilisateurs ou muscles profonds, que l’on sollicite pour compenser les déséquilibres. Une séance de renforcement musculaire relativement complète finalement. Et puis c’est tellement prenant qu’on ne s’en rend même pas compte…
Quelques conseils pour débuter
2 doigts sur la poignée
La règle est de ne pas mettre tous les doigts sur les poignées pour éviter de freiner trop brusquement des 4 doigts au moindre obstacle. Avec 3 doigts sur les poignées et 2 sur les freins, on maintient le contrôle par un freinage léger. On évite ainsi les arrêts brusques souvent synonymes de chutes. Par ailleurs, le freinage engendre une perte d’équilibre. Certains obstacles se surmontent donc plus facilement avec de la vitesse qu’en freinant.
Le regard droit devant
Comme disait ma monitrice d’équitation, «si tu regardes le sol, tu vas finir par y aller». Traduction: regardes devant toi et non par terre, cela t’évitera de mordre la poussière. En VTT, même consigne. Pourquoi? D’abord parce qu’en regardant devant soi, la vision d’ensemble permet d’anticiper les obstacles plutôt que de réagir dans l’urgence immédiate. On peut donc s’ajuster ou esquiver avec beaucoup plus d’aisance.
Ensuite, parce que le regard impacte naturellement notre position et par conséquent notre équilibre. Regarder devant soi permet de maintenir sa stabilité et d’éviter de piquer du nez parce qu’on est obnubilée par un cailloux à l’air suspect…
Les bras souples
Plus facile à dire qu’à faire: au début on est tout raide, bras tendus, muscles crispés, dents serrées. Mais quand on s’est mangé 2 ou 3 amortis directement dans les coudes, on commence à revenir sur sa position. Donc bras souples pour accompagner l’amorti du vélo et réduire l’impact quand on passe les bosses.
Le fessier au-dessus de la selle
On se met en semi-danseuse : jambes fléchies, fesses près de la selle (sans s’y asseoir, je vous vois venir). On gagne ainsi en maîtrise et on utilise ses jambes pour amortir. En prime, on gagne une séance de gainage.
Et, bien entendu, on ne part jamais sans un casque bien ajusté: en VTT de descente, c’est une protection plus qu’indispensable!
Alors mesdames, est-ce que ça ne donne pas envie de s’y mettre?
Pingback: Elles font du vélo Découverte: le VTT dans les forêts de Long Island
Pingback: Elles font du vélo [Dossier] Le VTT en montagne: conseils et pratiques