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À la rencontre de Valéria: le cyclo-voyage dans la peau

À la rencontre de Valéria: le cyclo-voyage dans la peau...

À la rencontre de Valéria: le cyclo-voyage dans la peau

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Valéria a commencé le vélo… en suivant un troupeau de moutons en Espagne! Aujourd’hui, elle partage sa passion du cyclo-voyage en dessinant des cartes.

« Rouler en vélo j’en ai fait mon métier car je fais des cyclo-guides. Cela me fait rêver trois fois: la première lors de la préparation, la seconde lors du voyage et la dernière lorsque je dessine mon voyage. »

De ses premiers coups de pédales à son périple au Vietnam, Valéria vit sa passion sans restrictions. Plongez dans l’univers d’une aficionada pour qui « la forme ou les capacités physiques ne sont jamais une barrière »


Rouler en vélo j’en ai fait mon métier car je fais des cyclo-guides. Faire des cartes cela me fait rêver trois fois, la première lors de la préparation, la seconde lors du voyage et la dernière lorsque je dessine mon voyage. C’est un avantage. Mais je travaille à la maison, donc je ne profite du vélo qu’en voyage, très peu en ville. C’est un gros désavantage.


Je me rappelle de mes premières sorties relax sur le campus universitaire de Lille, mais c’est en suivant un troupeau de 4 000 moutons transhumants sur 400 km en Espagne que j’ai experimenté mon bathème du voyage à vélo… cela fait 22 ans déjà!


Par principe, un cyclo voyage est fait de petits souvenirs, tous plus beaux les uns que les autres. Mais si je devais en choisir un ce serait tout mon périple au Vietnam en 1996 juste après l’ouverture du pays à l’Occident. Ma première sortie longue avec mon compagnon, mes premières senteurs exotiques, mes premiers coups de pédales sans objectif précis. Et un peuple curieux, des paysages extraordinaires,… un climat un peu humide.


Mon casque, mes cartes… non, mon vélo. Cela parait absurde, mais mon vélo c’est mon vélo. Bien choisir son moyen de transport est le plus important du voyage, car c’est lui qui te mènera au bout du monde si tu le bichonnes. Ou te laissera au coin de la rue s’il n’est pas à ta morphologie. Il se crée une certaine intimité avec ta machine, un peu comme le cheval pour los gauchos argentains ou comme le leader pour les mushers.


Tout est dans la tête. Si tu préfères rester à la maison, ne monte pas à vélo. Mais si tu veux sentir un air de liberté, fais tout pour trouver une âme charitable qui t’apprendra à monter ou pour trouver le temps de pratiquer. La forme ou les capacités physiques ne sont jamais une barrière.



Suivez Valéria sur son site dédié aux guides de voyage (Site en espagnol)
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