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Chez Motobécane, le mini-vélo devient incontournable

Chez Motobécane, le mini-vélo devient incontournable

Chez Motobécane, le mini-vélo devient incontournable

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A l’instar de Peugeot ou Gitane, Motobécane se lance dans le mini-vélo à partir de 1970. Pliant, ce dernier préfigure la mobilité urbaine d’aujourd’hui.

Le mini-vélo : le symbole d’une époque

Avec les années 70, les sociétés européennes connaissent des changements rapides. Pour les jeunes, ce que les plus aisés ont expérimenté quelques années auparavant, gagne la plupart des couches sociales. Le mini-vélo devient ainsi l’un des symboles de l’émancipation de ceux qui conduisent leur 2CV ou louent un appartement pour étudier. Il se révèle certes moins confortable que ses ainés qui ont participé à la reconstruction de l’après-guerre, mais se loge partout et permet même de partir sur la côte en train. Vert, jaune ou orange, les mini-vélos Motobécane remplace bientôt la célèbre Mobylette ou le Solex (touché par l’obligation du port du casque) sur les trajets courts. Son principe pliable est même repris par le vélomoteur le plus populaire de la marque : le Cady.

Le mini-vélo Motobécane : une révolution

Dans les années 70, les marques françaises dominent encore le marché intérieur du vélomoteur et du cycle. Entre Peugeot, Gitane ou Motobécane, on s’observe et se copie sans vergogne. Si les cycles de vie des produits sont longs, la mise sur le marché est parfois exceptionnellement courte. Ces trois marques vont dominer le marché avec des modèles souvent semblables : guidon corne de vache, cadre sans renfort centrale et roues de 650, voir 500. La charnière se trouve invariablement en avant du pédalier, même sur les modèles disposant de trois vitesses destiné à un usage intensif. Le guidon corne de vache permet de palier une potence située très bas pour réduire le poids du cadre. De la même manière, la selle sort parfois de manière démesurée. Et oui, les alliages légers ne sont pas encore disponibles à un prix acceptable pour un produit d’abord destiné aux couches populaires !

La mode passagère du mini-vélo

Véritable témoin d’une époque, le mini-vélo disparaît assez rapidement. Son relatif inconfort ne cadre plus avec les années 80 et, surtout, la plupart des urbains acquiert rapidement un pouvoir d’achat leur permettant de s’offrir les derniers scooters en provenance du Japon. Dans les campagnes, le phénomène est le même. Le vélo cède sa place à la voiture, bien plus adaptée à des trajets qui s’allongent avec la disparition des petites boutiques de village et des écoles rurales.

Joie pour les amateurs de couleurs: le mini-vélo revient à la mode! Vous avez des plans pour en trouver un? On est preneur!

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