Découvrez mes astuces hébergements de voyage à vélo
Mais tu dors où quand tu roules à vélo? Je vais donc tenter d’y répondre avec quelques coups de coeur, conseils et astuces d’hébergements de voyage à vélo.
Pour des raisons que je n’arrive pas encore à comprendre, beaucoup trop de femmes se retiennent de partir à l’aventure sur leur vélo. Pour celles qui n’aiment pas pédaler, ça va, je peux comprendre. Je ne me verrais pas, par exemples, traverser le Canada sur un skateboard ni faire l’Atlantique en canot. À chacune ses passions.
Toutefois, ce qui me brise le coeur, c’est d’entendre celles qui rêvent d’aventure cycliste retenir leurs aspirations parce qu’elles ont peur et qu’elles se sentent vulnérables. On me dit souvent que je suis courageuse de voyager seule à vélo, et pourtant, à mes yeux, quand je me compare aux grandes aventurières contemporaines, je ne fais que de modestes périples dans des régions sans danger éminent. Je ne suis pas courageuse, je suis juste éclairée sur le réel degré de risque…et peut-être un brin naïve. Relisez à ce sujet l’excellent article de Laura La Cyclonomade sur « Oser voyager seule »
Enfin, l’une des questions qui m’a été beaucoup posée récemment est: mais tu dors où quand tu roules? Je vais donc tenter d’y répondre avec quelques coups de coeur, astuces et conseils. Découvrez mes astuces hébergements lors d’un voyage à vélo.
Chez des amies et de la famille
Parfois, je dessine certains de mes trajets cyclistes pour aller voir des amies et/ou de lafamille. Je ne saurais dire si le vélo est un prétexte pour aller voir des proches ou si mes proches sont un prétexte pour faire du vélo. Souvent, mes proches ou leur entourage m’offre alors un hébergement lors de ce voyage à vélo.
Par exemple, en juin 2017, j’ai décidé d’aller voir un ami qui vit à Kingston (Ontario), soit à près de 500km de distance de chez-moi (Sherbrooke). En dessinant mon itinéraire qui est devenu une boucle de 1000km, j’ai ciblé certains de mes arrêts en fonction de gens que j’avais envie d’aller voir et qui étaient sur mon chemin. Lors de cette boucle, j’ai été accueillie par des amiEs, de la famille, de la belle-famille et les amiEs d’un ami. Mon conseil: il ne faut pas se gêner pour demander l’hospitalité aux gens. La plupart du temps, ils sont très heureux d’accueillir la visite d’une cycliste à l’aventure.
Je partage également mes itinéraires dans mes réseaux sociaux et il arrive que des personnes de mon entourage proche ou éloigné, m’offre spontanément un coin pour dormir. De plus, notre passage donne souvent l’envie à nos hôtes de prendre à leur tour leur vélo. C’est également une merveilleuse occasion pour renouer avec des personnes que l’on a pas vues depuis un petit bout. Dans tous les cas, on aura certainement quelque chose à leur raconter!
Dernièrement, lors d’un périple en Virginie, nous avons utilisé le service pour Warmshower, une belle communauté de cyclistes. La dame qui nous a gentiment et généreusement accueillie avait reçu jusqu’à ce jour près d’une cinquantaine de voyageurs des quatre coins du monde. J’étais toutefois sa première madelinienne (îles-de-la-Madeline, Québec).
Le camping, aussi un hébergement de voyage à vélo
J’adore le cyclo-camping, même si après avoir réalisé Montréal-New York sur une vieille bécane ainsi que quelques périples au Québec et en Nouvelle-Écosse, j’en ai moins fait ces dernières années. En effet, après être passé du vélo hybride au vélo de route, j’ai mis de côté les lourds bagages de camping et j’ai opté davantage pour du cyclo-voyage douillet. Toutefois, après une récente fin-de-semaine en amoureux passée au Parc national de Frontenac (Estrie, Québec) en mode cyclo-camping, je compte bien m’y remettre.
Les avantages du vélo-camping sont nombreux: il y a le plaisir de l’aventure autonome, vivre en plein-air (rouler, manger et dormir) et économiser de l’argent. Ce type de voyage permet aussi de vivre une expérience cycliste non-compétitive car avec un trente livres de plus à trainer, la vitesse affichée sur le cadran n’est plus une préoccupation! Une fois tout le matériel acheté – ce qui demande un investissement considérable- ou emprunté, on économise sur l’hébergement.
Certaines personnes préfèrent l’aventure sauvage; elles iront se camper où bon leur semble ou elles cogneront chez des inconnus pour demander l’hospitalité d’y planter leur tente. Quant à moi, je préfère le confort et les services des parcs nationaux ou des terrains de campings privés.
Par ailleurs, j’ai récemment découvert les joies de la nourriture lyophilisée! Il y a de très bons plats de camping savoureux, qui cuisent rapidement et coutent moins chers que de manger au restaurant.
Dans tous les cas, la nourriture devient tellement plus savoureuse dévorée au grand air après une grosse journée de vélo! J’ajouterais que même si j’adore pédaler seule, je préfère être accompagnée dans ce type de voyage à vélo, notamment pour partager le poids des bagages et les anecdotes de fin de journée autour d’un feu.
Hotels, auberges ou motels
Lorsque je ne connais personne pour m’offrir un hébergement de voyage à vélo et que je ne traine pas mon matériel de camping, j’opte alors pour des services d’hôtellerie. Ce sont aussi des hébergements voyage à vélo appréciables.
Normalement, je choisis les chambres les moins chères sur le marché et celles qui se trouvent à proximité de services: restaurant, épicerie et/ou dépanneur. J’aime bien dormir dans des motels, ça me donne le sentiment de faire un « roadtrip » à l’américaine dans un décor « cheap » vintage.
Il n’empêche que je peux aussi apprécier le confort et le luxe d’une chambre haute gamme. Des fois je feel princesse. À la fin de mon dernier périple Québéco-Ontarien, après avoir roulé presque 1 000km en 8 jours, je me suis arrêtée à 70 km de la maison, dans le plus beau manoir de la province: le Manoir Maplewood où j’ai été accueillie comme une reine par un chaleureux couple de madelinots. C’était le cadeau bien mérité pour célébrer la fin de cette aventure!
Les hébergements de voyage à vélo
Finalement, plusieurs types d’hébergement sont possibles lorsque l’on voyage à vélo. Il suffit de faire quelques recherches et il ne faut pas hésiter à faire appel à ses amies, sa famille, sa belle-famille, ses connaissances ou mêmes aux amies d’amies. J’ai souvent été agréablement surprise de la générosité et de l’accueil des gens.
Faire du vélo, même en solitaire, peut nous rapprocher de la nature, des gens et de nous-mêmes.