La Mavic Gravel Roc – une super nouvelle expérience du Roc d’Azur 2018!
Le Mavic Gravel Roc, le parcours Gravel du Roc D’Azur. C’était ma première cyclo Gravel. Un compte-rendu des échanges au stand Mavic et ma course.
Qu’est-ce que le Roc d’Azur?
Beaucoup le savent, d’autres non, donc en quelques mots rapides le Roc d’Azur est une énorme manifestation autour du VTT sur 4 jours. Des courses de très nombreux formats se succèdent et ne se ressemblent pas.
Sur l’affiche cette année était écrit « à chacun son épreuve » et on comprend bien pourquoi lorsque l’on regarde la variété du programme : courses enfants, courses femmes (bravo !), parcours plus ou moins longs, plus ou moins techniques, courses urbaines, course déguisée et puis un parcours Gravel, Mavic Gravel Roc, dont il me tenait à cœur de vous parler aujourd’hui !
Qu’est-ce que le Gravel ?
Il y a peut-être moins de doigts levés pour répondre à cette question… parce que même si on a déjà une vague idée sur le sujet, donner une définition précise du Gravel, cette récente pratique, est tout de même assez compliqué.
Lors d’une conférence organisée par Mavic le vendredi après-midi, plusieurs intervenants ont tenté de donner chacun leur vision de cette activité. Vous pouvez d’ailleurs retrouver l’intégralité de la discussion ici (on m’y voit d’ailleurs…passionnée !). Ce que j’en retiens est que l’on parle d’un sport un peu hybride entre le VTT et le vélo de route car on peut rouler sur tous les types de voies, c’est d’ailleurs comme ça que Mavic nomme sa gamme spécialement dédiée à la pratique : All road.
Du chemin carrossable en passant par une descente un peu plus technique jusqu’à quelques bouts de goudron (essentiellement quand on n’a pas d’autre choix), l’idée est essentiellement la liberté. Se sentir libre (et donc non contraint) de ne pas rester sur une route avec peut être trop de voitures, libre d’aller découvrir un petit chemin qui part à droite et qu’on n’avait encore jamais emprunté. Pourquoi pas en VTT me direz-vous ? Vous avez déjà pris une route goudronnée ou juste avec quelques graviers avec des pneus de 2.60’’ de large ? Cette sensation atroce de coller littéralement au goudron vous ne la connaissez pas ?
Le Gravel se veut aussi simple pour avoir le moins de tracas possible lors de voyage ou de grosses sorties longues. Pas de suspension ni de tige de selle télescopique, tout ce qui peut nécessiter des réparations est à proscrire.
Côté matos, le plus commun est un vélo dont le cintre aura des cocottes (comme sur un vélo de route) pour permettre de changer les mains de positions pour les grandes distances. Mais contrairement à un cintre de route, il est beaucoup plus évasé en bas pour être plus à l’aise dans les descentes. Le cadre sera généralement en acier ou en titane (si le budget le permet). La fourche sera suffisamment écartée pour permettre le passage de pneus plus larges et sera souvent munie de d’œillets pour éventuellement accueillir un porte-bagages.
Qu’est-ce que le Mavic Gravel Roc ?
Le parcours de la Mavic Gravel Roc faisait 68 km avec une alternance de chemins de terre, de boue, de flaques, de routes, de sable, de passages techniques et moins techniques, le tout sur 1 300 m de dénivelé.
J’ai trouvé que les paysages étaient magnifiques avec plusieurs fois une vue depuis les sommets soit sur la mer, soit sur d’immenses forêts de pins. La météo parfaite m’a également permis de vraiment bien apprécier l’intégralité de l’épreuve.
Contrairement à toutes les autres épreuves du Roc D’Azur, le nombre de participants est vraiment tout petit : nous sommes 185 à être classés. Sur la ligne de départ, c’est rassurant et agréable de ne pas attendre sa vague mais sur l’épreuve cela se traduit par de grands moments de solitude…
J’avais décidé de prendre un départ vraiment peu violent car la semaine précédente je participais au marathon de Lyon pour lequel je m’étais vraiment entrainée pendant 10 semaines en supprimant complètement le vélo (sauf le vélotaf évidemment !).
Comme tout départ de course, les plus aguerris partent comme des balles, je me retrouve donc tout de suite tout derrière mais ce n’est pas grave, je suis là pour profiter et découvrir comme il s’agit de ma première épreuve de Gravel.
Je prends du plaisir dans les montées où je double un peu, dans les descentes je me sens relativement à l’aise, sauf là où il y a une secouriste est postée au tout début. Peu rassurant, je décide de faire ce passage à pieds. Par moment, dans les descentes un peu techniques, j’ai l’impression que ma roue tape fort lors d’une réception un peu violente, ce qui m’inquiète un peu, tout comme les nombreuses fois où je vois des coureurs arrêtés pour réparer un pneu crevé. Je n’ai pas tellement envie que ça m’arrive…
La veille, j’avais pourtant essayé de gonfler de façon optimale grâce à la super application My Mavic mais la pompe que j’ai utilisée n’était pas très précise et du coup le doute s’installe … Vais-je pincer ? Je deviens donc de plus en plus prudente. Á une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, je trouve finalement de l’assistance technique (les gars sont adorables !) pour me remettre un peu d’air. Je sens tout de suite la différence… enfin surtout dans mes mains… là je repense à mon Paris-Roubaix et à mes ampoules à l’arrivée… suis-je aujourd’hui en train de participer à « l’enfer du sud » ? Je continue en essayant d’y faire abstraction.
Il reste encore quelques passages compliqués, je sers les dents et ça passe nickel. On retrouve finalement quelques tandems… c’est cool de voir un peu du monde et finalement très vite, je me dis qu’on était bien tout seuls entre graveleux car la cohabitation est relativement compliquée… !
L’arrivée se fait par le sentier côtier des douaniers. Ça sera définitivement mon passage le plus détesté : des marches en béton à passer, le vide à droite, des VTT partout … beurk, je décide de tout faire à pied d’autant que la cale de ma chaussure auto a décidé de me faire une petite blague en se desserrant. Je ne pourrai pas reclipser jusqu’à l’arrivée ! Il reste une piscine à traverser, quelques passages dans le sable, sur des passerelles et finalement la dernière portion : un champ de bataille de bouillasse improbable ! Je vois devant moi des gens passer à pied la ligne, j’en fais autant même si ça fait un peu ridicule après tout ce qu’on vient de faire. Tant pis, je suis heureuse d’être arrivée après 04h39 de pédalage.
Et vous, vous avez déjà participé à une cyclosportive en Gravel? J’y retourne l’année prochaine sans faute et j’espère vous avoir donné envie d’essayer pour qu’on se retrouve au Mavic Gravel Roc
Cresson
Bonjour ,
Quel braquet avez-vous utilisé,
Mono plateau ? Lequel
Caissette.
Pour ce gravel roc .
Merci