Rencontre avec Claire & Lucie, héroïnes de Recette & Bicyclette
5 questions posées à Claire & Lucie, les 2 grenobloises à l’origine du projet Recette&Bicyclette. Découvrez un témoignage enthousiaste, motivé et inspirant!
Des arguments pour celles qui hésiteraient? Ça destresse et créé des rencontres, un bol d’air frais tous les matins, le teint frais et lumineux, les fesses galbées, les cuisses musclées, et surtout: la liberté!
Claire et Lucie, les 2 héroïnes de l’aventure Recette&Bicyclette, racontent avec enthousiasme leur expérience du vélo. Leurs débuts à Grenoble, leur trip en Europe de l’Est et leurs futurs projets: voici un double témoignage qui vous mettra rapidement le pied à la pédale!
Lucie
Je dois dire que…pas vraiment ! J’ai commencé à aimer le vélo et à en faire régulièrement assez tard, lors de mes études à Grenoble. D’abord par contrainte: il n’y a plus de transports en commun la nuit. Puis par plaisir, surtout lorsque la piste cyclable qui mène au campus offre une vue magnifique sur les montagnes enneigées!
Claire
Mes premiers souvenirs du vélo, en dehors des balades familiales le week-end, sont celles du collège. Je fais alors partie de l’AS plein air et nous avons fréquemment des entrainements à vélo et des compétitions. À l’époque, le vélo n’est pas ma tasse de thé…. Je suis nulle, je déteste les montées et je perds toujours le contrôle de mon vélo pendant les descentes… Un jour, pendant une course de cross, j’ai failli rentrer dans les enfants de mon prof d’EPS: j’ai perdu le contrôle de ma trajectoire, j’ai du forcer la chute pour éviter l’impact!
C’est plus tard, à Grenoble, que je me suis mise au vélo. Et progressivement j’y ai pris goût.
Claire
J’utilise le vélo dès que possible en ville. Pour aller au travail ou faire mes courses, sortir le soir. L’année dernière, j’habitais à Kigali au Rwanda où il n’y a que des collines et beaucoup de trafic, je n’ai pas osé sortir mon vélo. Ça m’a beaucoup manqué.
Lucie
J’utilise mon vélo tous les jours, pour aller travailler/au ciné/au lac ou faire la fête. En ce moment j’habite à Berlin: c’est une ville idéale pour le vélo. C’est plat et très « bike friendly « ! Pour dire, je ne prends pratiquement plus le métro. Bon, évidemment, quand il fait -18°c en hiver, c’est différent…
Lucie
Mon plus grand défi, ce fut ce tour d’Europe de l’Est. C’est en fait mon premier voyage à vélo. Avant de partir, on se dit qu’on fonce un peu dans l’inconnu… Mais finalement, tout va bien!
Et les meilleurs souvenirs ex-aequo, ce sont les 13 km de descente non-stop en Hongrie (pour arriver au lac de Lillafüred) et lorsque nous sommes enfin arrivées à la mer noire après 2500 km, et découvrons cette plage sauvage rien que pour nous !
Claire
La Roumanie. C’était la partie de notre voyage que j’appréhendais le plus. On nous avait dit que le trafic était dangereux, avec beaucoup de camions et de conducteurs aventureux. Nous voulions découvrir les montagnes de Transylvanie mais avions vraiment peur des routes.
Finalement, nous n’avons pas regretté le détour. En dehors des quelques routes très fréquentées, il est facile de trouver des petites routes (qui se transformaient parfois en chemin) très tranquilles. Nous avons pu passer à travers de belles montagnes et petites vallées, découvrir de jolis villages et prendre le temps de découvrir le coin sans être stressées par les voitures.
Claire
Une de mes grosses difficultés avant de partir, côté matériel, a été de trouver des gants adaptés autant à la pluie par temps chaud qu’au froid. Impossible de trouver un gant qui puisse servir aux 2 et ne soit pas à un prix exorbitant.
Finalement, je suis partie avec des gants roses de vaisselle (en plus de mes petits gants en soie) et ça a été très efficace. Je crois que si je repartais, même avec un plus gros budget, je reprendrais la même chose. C’est pratique, si on les perd on peut toujours en retrouver et ça ne prend pas de place!
Lucie
hum c’est difficile… Ma sonnette, car je l’utilise au moins 20 fois par jour en ville! Et ma gourde remplie d’eau citronnée.
Lucie
C’est beaucoup plus facile qu’il n’y paraît. Nous aussi, avant le voyage, nous n’étions pas très entraînées… Il faut commencer doucement, mais ça roule tout seul!
Pas un conseil, mais plutôt des arguments pour celles qui hésiteraient: ça destresse et créé des rencontres, un bol d’air frais tous les matins, le teint frais et lumineux, les fesses galbées, les cuisses musclées, et surtout: la liberté !
Un rêve à vélo: continuer le projet Recette & Bicyclette au Moyen Orient ou en Amérique du Sud!
Claire
Un conseil: c’est moins difficile que ça en a l’air, surtout si l’on n’est pas pressé !
Avant de partir je n’avais pas d’entrainement du tout, j’appréhendais beaucoup la difficulté à franchir les montées avec tout le poids sur le vélo. Finalement, nous avons commencé par des étapes plutôt courtes (30, 40 km) et nous avons progressivement augmenté le rythme (jusqu’à 90km). Nous n’avons donc jamais fait d’étapes très longues, mais ça nous a permis de prendre notre temps. Si on n’est pas à la recherche de l’exploit sportif, il est très facile de partir en voyage à vélo.
Mon rêve à vélo serait de faire un projet « Recette & Bicyclette 2 » et de partir cette fois-ci à la rencontre des Mamas africaines et de leur cuisine.
Découvrez Recette&Bicyclette, l’aventure à vélo de Claire&Lucie.
Vous aussi vous êtes un(e) Bike addict? Contactez-nous et témoignez!