Et si je testais le vélo de montagne, pour changer de mon traditionnel bitume ?
Un jour, j’ai mis ma peur et mon égo de côté afin de m’essayer au vélo de montagne. J’ai déjà beaucoup voyagé à vélo sur le bitume, j’ai l’ai testé pour vous.
Pour celles et ceux qui ont lu mon portait, vous savez que le vélo pour moi rime avec cyclotourisme. Je ne suis peut-être pas la meilleure de poètes, mais rien ne m’a plus charmé que de profiter de la liberté totale des promenades et voyages à vélo.
Envie de tester le vélo de montagne
Cependant, à force de bitume et de routes partagées (bien trop souvent pas à moitié) ; j’ai eu envie de sentier.
- Envie de chemins de terre qui me guideraient dans des endroits solitaires.
- Envie de me perdre dans le bois sans pour autant être prise au dépourvu.
- Envie de troquer l’horizon trop plat du goudron pour y ajouter un peu de piment et de difficulté.
- Envie de changer d’air tout simplement pour en trouver un plus sain, plus loin des pots d’échappement.
Ça vous est déjà arrivé une telle sensation ? Quand une certitude qui vous parait pourtant insensée s’empare de vous ?
Bref, il fallait vraiment que j’essaye le vélo de montagne.
Il faut d’abord oser le changement
Avant j’avais peur. Les revêtements plus instables que le bitume me semblaient bien trop imprévisibles et glissants. Qui sait ? Je pourrai glisser et me casser une clavicule… Alors non, merci pas envie d’avoir mal !
J’avais bien essayé une première fois, accompagné par un ami passionné de vélo de montagne. Ça n’a pas manqué… Première descente et je finis dans un arbre. La peur de me faire mal m’empêchait d’être sensée !
Aujourd’hui, ma clavicule a cassé suite à une glissade sur du bitume. Pourquoi ne pas tenter les sentiers de terre alors puisque le goudron n’a pas tenu sa promesse ?
Je prends connaissance des sentiers près de chez moi, des locations de VTT disponibles, j’organise la sortie, prends mon copain avec moi (et le beau-frère au passage !) – et hop, c’est parti pour 3h de vélo de montagne au nord de Montréal !
Oser et prendre confiance
Je manque un peu de confiance en moi. Vous l’aurez sûrement remarqué avec mon histoire d’arbre lors de mon premier essai de vélo de montagne conté un peu plus haut.
J’ai commencé par la piste la plus facile, la familiale. D’ailleurs plein d’enfants de moins de 10 ans étaient en train de recevoir un cours de vélo. Si la première descente s’est passée sur les brake – comme on dirait au Québec – il fallait tout de même que je fasse mieux qu’eux. Alors petit à petit j’ai laissé les freins tranquilles pour apprécier un peu mieux ma descente.
Puis j’ai recommencé.
À chaque fois plus à l’aise, plus rapide et surtout plus avide de faire mieux.
À la fin des trois heures, j’avais réellement du plaisir et continuais à m’améliorer et à me lancer des petits défis. Cette fois, je vais un peu plus vite, ou tenter tel passage qui était difficile avant, etc.
Prendre confiance et recommencer
Depuis longtemps je savais que le vélo de montagne allait me plaire et j’avais envie d’essayer. Mais j’étais intimidée par les performances des autres et intimidée par ma confiance en défaut.
Aujourd’hui est-ce que je vais recommencer ? Oui c’est sûr !
J’ai définitivement adoré pratiquer mon sport favoris au calme et dans la nature. De plus, j’ai pris confiance en moi et mis mon égo de côté. Maintenant, si je n’arrive pas à faire quelque chose, je n’aurai qu’à réessayer.
Mon objectif : apprendre à sauter à vélo d’ici la fin de l’année ! Et vous, déjà essayé le vélo de montagne? Bien à vélo de montagne!