L'incontinence chez les sportives
Amatrices ou professionnelles, quel que soit leur niveau les sportives sont touchées par l’incontinence. Écrasons le tabou avec nos deux roues!
Françoise Soros, « kiné en lutte contre les injustices, le tabou et les couches culottes! » comme elle se définit, parle sur son blog de l’incontinence chez les sportives.
31% de déficiences sphinctériennes à 34 ans
Outre ce chiffre conséquent de 31% des femmes qui pratiquent 1 à 2 fois par semaine le sport en loisir atteintes de déficiences, l’étude citée par F. Soros dégage certains éléments intéressants sur l’incontinence des sportives:
- l’âge: 27,6 ans en moyenne pour les femmes continentes, contre 34,7 pour les incontinentes (moyenne globale: 29,7)
- le nombre et le déroulement des accouchements: 50% des femmes ayant accouché sont incontinentes, 25% pour celles qui n’ont pas eu d’enfant
- la kinésithérapie postnatale: 65% des incontinentes n’ont pratiqué que la kiné abdominale
- les sports pratiqués: 23% de ces patientes pratiquent le jogging
- les changements de sport: 18% ont changé de sport à cause de leur incontinence
Tabou et pression masculine
Le problème comme souvent, c’est que les femmes touchées n’en parlent pas. Honte, culte de la performance et univers masculin sont les raisons pour lesquelles les sportives, de haut niveau ou en loisir, n’en parlent pas à leur médecin.
Quand on en vient à changer de sport à cause d’un non-dit, c’est triste. Mesdames, parlez-en!
Crédits: Alfred Hermida – Creative Commons.