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Carole, les Pays-Bas à vélo

Carole, les Pays-Bas à vélo

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Carole écume les Pays-Bas à vélo depuis 11 ans. Au pays de la bicyclette, on a affaire à une véritable passionnée qui nous offre aujourd’hui son témoignage!
« Je ne pourrais plus vivre sans vélo aujourd’hui. »
Pour Carole, le deux-roues est une seconde nature. En bakfiets, e-mountainbike, Vélib’, Tagabike… tout est bon pour cette française qui vit les Pays-Bas à vélo!


Française, je vis aux Pays-Bas depuis 11 ans et j’utilise mon vélo (pardon, mes vélos!) tous les jours. Je n’ai pas de voiture donc je fais tout à vélo et par n’importe quel temps. Pour aller au travail, pour transporter les enfants avec mon bakfiets (vélo typiquement néerlandais avec un bac devant), pour faire mes courses, faire des reportages vélotourisme – comme le dernier, le long de la Via Rhona -, sortir, transporter mes deux crêpières en fonte pour cuisiner de bonnes galettes et crêpes (j’oubliais, je suis aussi bretonne), ou pour rêvasser et prendre l’air… Je m’aperçois en écrivant ces lignes que le vélo est une seconde nature 😉


Je me souviens de ma première et seule grosse chute, quand j’avais peut être 11-12 ans. Mes parents avaient un magasin, et l’été je les aidais pour mon argent de poche par des livraisons à vélo chez certains clients. Il pleuvait et une vieille femme a traversé un passage piéton sans regarder, moi j’ai freiné à la dernière minute et ma pédale de Peugeot lui est rentrée dans les varices. Pompiers, ambulance, les gendarmes m’ont ramené dans un magasin comble en pleine saison… Imaginez la scène! La vieille dame m’a cependant remerciée car ça lui a permis de soigner ses jambes, ce qu’elle redoutait de faire. Je suis maintenant prudente à vélo quand il pleut, j’essaie aussi d’anticiper au mieux les traversées.


Les souvenirs positifs sont nombreux. Le premier était mon séjour à New York. J’ai découvert la ville avec ma fille de 3 ans en TagaBike (un vélo-poussette). On est allé partout et à un feu rouge un journaliste du NY Times m’a interpellée et demandé d’où venait ce vélo. Je lui ai laissé ma carte et la société qui me prêtait le vélo a eu un très bel article. Le deuxième plus beau souvenir est la découverte du prestigieux domaine viticole de Tain-l’Hermitage, en e-montainbike: une journée le long de la Via Rhona, une formidable ascension très facile à travers les vignobles, avec à l’arrivée un superbe coucher de soleil et une dégustation de vin.
Mon plus grand défi, c’est mon mari qui l’a fait pour moi, une de mes soeurs et ma famille. Toutes les deux avons eu un cancer du sein, et il a monté 3 fois l’Alpes d’Huez dans le cadre d’une course néerlandaise Alpe d’HuZes pour la recherche contre le cancer. Il était non cycliste sportif, s’est entrainé 5 mois aux Pays-Bas et est maintenant passionné de vélo.


Mon téléphone portable: pour la musique, pour appeler en cas d’accident ou de panne, pour être joignable, pour mon GPS. Ma clé de vélo: il y a tout dessus! Les clés de mes différents vélo, ma clé de maison, ma carte de réduction pour le supermarché… Des petites lampes à vélo: c’est non seulement dangereux de sortir non éclairé, mais ici aux Pays-Bas, conduire sans lumière coûte très cher! Et un parapluie ou un pancho si risque de pluie.


C’est économique et écologique, ça réveille le matin, ça maintient en forme, c’est tendance, c’est excellent si vous avez des problèmes de genoux, c’est fun… Essayez en vacances sur des pistes cyclables bien balisées ou accompagnées dans des villes avec des guides spécialisés, profitez des événements près de chez vous pour découvrir votre ville, région… Je ne pourrais plus vivre sans vélo aujourd’hui.



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Vous aussi vous êtes un(e) Bike addict? Contactez-nous et témoignez!

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