The Mittens: portrait d'un sacré trio de bikeuses
Elvire, Silvi et Victoria sont The Mittens. Rencontrez un groupe d’inséparables bikeuses, entre Paris, le Limousin et New York!
« Mon équipe de filles, c’est unique: on roule, on rit et on se fait plaisir à table. La vie quoi. »
The Mittens, c’est l’histoire de trois amies passionnées de vélo. Férues de balades en groupe, instigatrices de plusieurs Meet Up pour rouler entre filles (via la Woman Paris Cycling Team), elles nous livrent aujourd’hui leur témoignage à trois têtes! Rencontre avec Elvire, Silvi et Victoria.
E: Oui, j’ai fait mes premières sorties à vélo avec mon père et mes deux frères. C’était vers 11 ans, quand j’ai pu enjamber le vélo de course pour ado qui traînait dans notre maison de vacances dans le sud. Mon père avait fait des maillots de vélo au nom de son entreprise, on roulait avec quand on était petits, même s’ils grattaient beaucoup. C’était vraiment classe.
V: Oui, c’était bien!
S: Mes premières grosses sorties à vélo, je les ai faites au Portugal. Je roulais beaucoup sur un VTT, cela se prêtait plus aux forêts que j’arpentais enfant. Je roulais seule, j’aimais cette première sensation de liberté. Ensuite j’ai découvert l’univers des courses de vélos anciens. Je suis alors partie en Italie plusieurs fois pour faire L’Eroica. Puis j’ai rencontré Victoria et Elvire dans le milieu du pignon fixe.
Très rapidement notre amitié est née, ainsi qu’une envie commune de partir à l’aventure hors des murs de la capitale: la banlieue, Paris-Londres en 24h, Paris-Marseille et Portland-San Francisco. Je roule aussi avec mon copain partout en France, mais mon équipe de filles, c’est unique: on roule, on rit et on se fait plaisir à table. La vie quoi.
S: J’ai trois vélos, deux anciens italiens et un vélo en carbone pour rouler fort. Je ne supporte pas le métro, mon vélo est donc mon principal transport.
V: J’ai plusieurs vélos, un vraiment pour tous les jours, pour aller au boulot, pour mes déplacements quotidiens. Puis un autre pour rouler plus sportivement, sur de belles routes avec le moins de circulation possible.
E: J’ai aussi plusieurs vélos, trois pour être plus précise. Un vélo de route pour faire de belles sorties avec mes copines ou pour rouler un peu dans ma campagne. Un vieux fixie que je prends quand je travaille en ville, à Paris notamment. Enfin, j’ai un porteur que j’ai restauré avec soin, mais je m’en sers très peu. Je le regarde plus que je ne roule avec.
E: Sur le Portland-San Francisco l’année dernière, je me souviens de la minute où l’on a aperçu le Golden Gate Bridge après avoir parcouru 1300 km, le dernier jour. Tous mes souvenirs avec les Mittens sont mes plus beaux souvenirs à vélo et chacun de nos voyages est un défi pour moi. Avec mon travail à la ferme, je roule beaucoup moins que Vic et Silvi et j’ai toujours peur de ne pas être aussi bonnes et endurantes qu’elles. Du coup je m’entraîne à fond les mois avant nos départs pour ne pas être trop à la traîne…
S: Mes aventures avec les filles me marquent à chaque fois. L’année passée on s’est retrouvées sur le Portland-San Francisco avec une erreur de parcours: il nous restaient 50km encore à rouler et l’après midi touchait à sa fin. Nous nous sommes mises au bord de la route et nous avons prié pour qu’au milieu de nulle part surgisse un pick-up… Et il est apparu. On a raconté notre histoire à la petite famille au volant, et nous y étions, avec les vélos à l’arrière. C’était assez drôle et inespéré, un vrai souvenir The Mittens.
V: J’ai tellement apprécié rouler avec les Mittens de Portland à San Francisco, mais aussi mes voyages en Asie, France, Espagne… Rouler à New York aussi. Je me rappelle la première fois que j’ai passé le Williamsburg Bridge, avec vue sur Manhattan… La chance que j’ai d’être ici!
V: De quoi réparer une crevaison.
S: De l’homeoplasmine! Quand on roule de longs kilomètres et que l’on s’humecte souvent les lèvres, on se dessèche et il n’y a rien, aucun autre baume, qui sauve mes lèvres que ce petit tube magique.
E: Je ne pars jamais sans ma trousse à outils. De quoi réparer mon vélo en cas de crevaison notamment. En réfléchissant, tout devient fétiche quand il s’agit de rouler avec plaisir. Je me vois mal changer de casque, pareil pour mes chaussures, mes gants, tous ces petits trucs qui nous collent à la peau quand on roule.
V: C’est jamais trop tard, le vélo c’est pour tout le monde.
S: Je ne cesserai pas de le répéter : ce que nous faisons, vous pouvez aussi le faire. Il y a juste à aimer les paysages, la vitesse et si vous réussissez à convaincre une ou deux copines, vous allez vivre quelque chose d’unique. Vous vous sentirez fière de vous et avoir d’autres personnes avec qui partager cela, c’est précieux et irremplaçable.
E: Comme dit Vic, ce n’est jamais trop tard ! Tout le monde peut pédaler. Il existe tellement de disciplines à vélo que le plaisir est garanti au bout du compte. Après c’est comme tous les sports, il ne faut pas s’arrêter à la douleur. Il faut persévérer et surtout comprendre qu’un minimum d’investissement est nécessaire quand il s’agit de rouler avec plaisir. Il faut un vélo correct, à sa taille, mais aussi de bons équipements techniques. Un bon cuissard aussi!
Retrouvez les Mittens sur leur site!
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