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Quel avenir pour le vélo virtuel, l’indoor cycling sur vélo connecté?

Quel avenir pour le vélo virtuel, l’indoor cycling sur vélo connecté?

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Le vélo virtuel : après 10 mois de recul, 4800km roulés avec 5 simulateurs installés chez moi, je vous livre aujourd’hui mes réflexions sur son avenir.

L’avenir du vélo virtuel ? C’est une question que je ne me serais sans doute jamais posée, si je n’étais pas tombée dedans durant l’automne 2017…

Pourquoi le marché du vélo virtuel est en pleine explosion

De nos jours dans notre société moderne, certains ont trop de travail, d’autres ont trop de choses à faire, il y a trop de voitures partout, trop de mauvaises conditions météo trop longtemps, bref il y a trop de… « trop »!

Le manque de « différents » temps favorise la pratique du vélo virtuel

Pas de temps libre ou pas de beau temps pour pédaler dehors?
Les obligations professionnelles, familiales, les difficultés à se libérer pour partir pédaler quelques heures en semaine, ont souvent laissé le home-trainer prendre le relais chez les cyclistes réguliers. Mais passer plus d’une heure sur celui-ci relevait souvent de l’exploit, tellement c’était ennuyeux même par temps pluvieux.

Le trafic routier se densifie

Cette densification est devenue un frein à la pratique du cyclisme outdoor pour certains, notamment les débutants ou les moins aguerris. On constate avec effroi que les automobilistes responsables d’accidents mortels de cyclistes, ne sont généralement punis que par du sursis par la justice. Et si on se projette dans 20 ans, où les voitures autonomes seront plus nombreuses, que décideront les juges lorsqu’un cycliste sera percuté par un tel engin?
Cela mérite donc réflexion à moyen terme, même si le vélo n’est pas dangereux bien évidemment, mais les véhicules sur la route oui…

La technologie du vélo virtuel répond désormais à la demande

Différents aspects technologiques permettent aujourd’hui de répondre au développement de la pratique du vélo virtuel.

Le logiciel utilisé avec le vélo virtuel

Les progrès ont été fulgurants ces dernières années. Même si je n’étais pas encore une utilisatrice de ces systèmes dès leurs débuts, mes recherches sur leur évolution m’ont permis de voir à quel point les logiciels ont pu s’améliorer rapidement. Le plus impressionnant à ce niveau étant Zwift, qui est en train de faire de l’ombre au leader Road Trainer, car plus immersif et moins orienté pro…

vélo virtuel par Vélizienne

Road Trainer / Zwift

Les simulateurs sont de plus en plus réalistes et reproduisent fidèlement la topographie de parcours outdoor populaires (Bkool), voir même proposent une vidéo géolocalisée avec laquelle rouler (Kinomap). C’est donc moins ennuyant qu’un simple écran avec des chiffres et des graphiques.

vélo virtuel par Vélizienne

BKool / Kinomap

Les graphismes somptueux des paysages (Road Grand Tour) et le réalisme de l’avatar du cycliste (Zwift) sont même tellement convaincants, que la sensation d’immersion dans ce monde virtuel du vélo en devient ludique.

Le matériel lié à l’utilisation du vélo virtuel

Les home-trainers connectés sont également de plus en plus performants, et progressivement de moins en moins chers. Le contrôle de la résistance par les simulateurs les a rendus indispensables pour utiliser ces derniers dans des conditions si réelles, que les efforts reproduits n’ont rien de virtuels.
Certes, il faut quand même un certain budget, mais il est désormais possible d’acquérir du matériel de bonne facture pour moins cher qu’aux débuts des premiers HT connectés.

Wahoo KICKR CLIMB Gradient Simulator

Les budgets les moins limités peuvent s’orienter vers des modèles qui vont même jusqu’à incliner le vélo en fonction de la pente et reproduisent les aspérités du revêtement en vibrant.

Le social

Pour compléter le tout, le côté social est omniprésent, puisqu’on ne pédale plus seul dans son salon en regardant un film pour passer le temps.
On partage désormais un effort en groupe ou en solo parmi d’autres cyclistes du monde entier avec lesquels on peut entrer en contact.
Les courses et les challenges, avec classements, sont également très répandus sur les différentes applications et de plus en plus prises au sérieux, puisque des sites tiers viennent référencer les classements (Zwift Power) et faire la chasse aux éventuels tricheurs.

L’objectif

Enfin, que ce soit le besoin de remise en forme, du maintien d’une activité sportive plus ou moins intensive hors saison, ou l’amélioration des performances par des programmes adaptés et adaptables à chacun, ces logiciels proposent des entrainements pointus sur vélo virtuel sans avoir recours à un coach.

vélo virtuel par Vélizienne

VirtuGO

D’ailleurs, VirtuGO a pour objectif de générer des programmes d’entrainements à la carte basés sur l’historique de l’utilisateur avec sa fonctionnalité d’importation des sorties outdoor.

Conclusion sur l’avenir du vélo virtuel

Ainsi, on peut constater que l’immersion indoor devient totale, virtuellement réaliste et interactive.
D’ailleurs, l’apparition de 2 nouvelles plateformes récemment, est un signal fort que ce marché est en pleine expansion. Il y aura suffisamment de place pour plusieurs d’entre elles, selon les finalités adaptées aux besoins des cyclistes qu’elles seront capables de proposer.
Le vélo virtuel continuera de progresser techniquement et socialement. Il sera aussi bien un complément aux activités en extérieur pour certains, qu’une pratique à part entière pour d’autres. Les simulateurs sauront répondre aux attentes de tous les cyclistes, qu’elles soient ludiques, sportives ou les deux à la fois.
Et vous mesdames, comment voyez-vous l’avenir de la pratique indoor, du vélo virtuel? Vous nous donnez vos impressions en commentaires? Vous pensez essayer prochainement?

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Commentaires (2)

  • Françoise

    Article très intéressant…
    On constate sur STRAVA un nombre croissant de cyclistes virtuels, surtout l’hiver.
    C’est un outil fascinant, qui semble permettre un entraînement régulier, en toute sécurité et de façon rapide.
    Néanmoins, travaillant sur écran, étant connectés (et hyper-sollicités), est-il bon de passer encore du temps « d’entraînement » et de « loisir » sur écran ?
    Par ailleurs il semble qu’un pratiquant indoor, dans un flux d’activité STRAVA par exemple, au-delà des performances affichées, n’affiche pas d’émotion, de « substance », comme un côté édulcoré…
    Pour ceux ayant la chance d’habiter à la campagne, ouvrir sa porte et avoir son espace de jeu à portée est fantastique, sans craindre non plus de rouler par des conditions météorologiques moins favorables, un peu d’inconfort ajoutant du plaisir supplémentaire lorsque le confort revient…
    Personnellement j’avoue que la curiosité est forte mais je crains le risque, frôlant la bigorexie, de tomber dans une addiction supplémentaire, une nouvelle sorte d’enfermement ? ;D

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