La Marmotte un petit animal? Pas uniquement! RDV à la cyclosportive de la Marmotte
La Marmotte est un petit mammifère rongeur de montagne, que petits et grands se réjouissent d’entendre et de voir en montagne…. Mais pas que ! Animal emblématique des montagnes, elle a donné son nom à la cyclosportive de la Marmotte dont j’ai rêvé, que j’ai faite et que je vais refaire ! Et vous…. Ça vous dit ?
Un rêve de gamine, cette cyclosportive de la Marmotte
La cyclosportive de la Marmotte existe depuis 1982. À l’époque, je n’habitais pas encore la région et c’est durant mes séjours à Valloire que je l’ai découverte. Je faisais un peu de VTT durant mes vacances, j’adorais monter sur les sentiers, mais je ne faisais pas de vélo de route. J’avais beaucoup d’admiration pour les cyclistes de cette course. Quand je les voyais, ils étaient à mi-parcours, d’une étape monumentale.
En effet, la Marmotte part de Bourg d’Oisans et débute par l’ascension du col du Glandon. Puis après une trentaine de kilomètres dans la vallée de la Maurienne, le plus grand domaine cyclable du monde, vient la double et mythique ascension des cols du Télégraphe et du Galibier, traversant mon village de cœur Valloire. Puis après une descente bien filante, et après avoir traversé la Savoie et les hautes Alpes, retour en Isère à Bourg d’Oisans pour attaquer les 21 virages d’Alpe d’Huez.
Vivre ses rêves
Quelques années plus tard, je me suis installée dans le col du télégraphe, sur le parcours de la cyclosportive de la Marmotte. J’ai toujours rêvé d’habiter en montagne et ce rêve je l’ai concrétisé en 1998. Pendant plusieurs années, j’ai vu mes voisins passionnés de vélo de route, partir rouler régulièrement, prendre beaucoup de plaisir à travers les paysages magnifiques. L’envie était là… Il fallait le déclic, l’occasion, la chance. Et la vie me l’a offert, j’ai acheté mon premier vélo en 2010.
Commencer le vélo en Maurienne, c’est un défi en soi, car les routes sans dénivelé, il n’y en a pas beaucoup… Heureusement, je me suis rapidement rendue compte que j’aimais grimper. Après quelques années de pratique, d’entraînement, le challenge était là à portée de roues…. En 2018, je me suis inscrite pour la première fois sur à la cyclosportive de la Marmotte avec mon compagnon. J’allais faire partie de ces cyclistes que j’admirais gamine.
Du rêve… à la réalité.
Au départ, le matin à Bourg d’Oisans, l’attente est relativement calme, comme s’il fallait un peu d’humilité avant d’attaquer cet enchaînement. La langue courante dans le peloton, c’est plutôt l’anglais, du fait des multiples nationalités présentes lors de cette épreuve qui compte environ 8 000 participants.
Dans la première ascension, le col du Glandon, nous sommes très nombreux et ça passe finalement très vite, car nous allons de roues en roues, discutons à droite à gauche et arrivons vite au sommet.
Pour la remontée en Vallée de Maurienne, pas de difficulté particulière, le parcours emprunte la nationale avec une pente douce. Ça a filé, nous avons pu prendre des relais, et avaler les kilomètres. Cette belle remontée s’est arrêtée en raison d’une crevaison à Saint Jean de Maurienne qui nous a fait perdre notre petit groupe. Heureusement que Fabien était avec moi, car à deux c’est moins de stress pour changer la chambre à air.
Nous avons débuté le col du télégraphe avec une fraîcheur relative à la chaleur du jour, mais rouler en cyclo chez soi, ça donne des ailes. C’est mon terrain de jeu ce col, ma sortie de quand je n’ai pas trop de temps.
Mon fils nous attendait à Valloire, et le voir nous a redonné des forces pour le monument suivant, les 14 kilomètres du Col du Galibier. Nous échangeons avec plusieurs participants, quelques mots, des regards, l’effort est long et soutenu. Je me félicite de mes mois de préparation. Certains passages sont exigeants comme celui de plan Lachat aux Granges du Galibier. Après ça je sais que c’est quasi terminé, le dernier kilomètre se montre plus difficile, mais le sommet étant proche, je savoure.
Ensuite vient la longue descente vers Bourg d’Oisans, elle permet de faire tourner les jambes, ce qui fait un bien fou. Nous traversons quelques tunnels ce qui nécessite d’activer nos lumières obligatoires et fournies dans le pack inscription.
Vient enfin la montée de l’Alpe, dernière ascension de la journée, au départ, tout va bien nous effectuons les 18 premiers virages sans autre souci que les jambes qui commencent à se faire lourdes surtout en cette fin de journée bien chaude. La fin a été plus compliquée pour moi en raison d’un manque de sels et cela malgré une bonne hydratation toujours enrichie de pastilles de sels minéraux. Il nous a fallu nous arrêter plusieurs fois sur les derniers kilomètres car cette hyponatrémie (c’est ainsi que l’on nomme le manque de sels) engendre une perte de force et de vigilance. C’est donc poussée de temps à autre par Fabien que nous entrons dans l’Alpe d’Huez.
En franchissant l’arche d’arrivée, médaille autour du cou, j’ai pleuré de joie ! Je l’ai faite ! J’ai fait la cyclosportive de la Marmotte, moi qui gamine nourrissais de l’admiration pour ces cyclistes, je n’imaginais pas qu’un jour je serai capable de le faire. C’est chose faite !
La TEAM @ellesfontduvelo à la cyclosportive de la Marmotte 2019
Et si je l’ai fait une fois…. Pour quoi pas deux, en gérant mieux l’alimentation pour éviter les soucis que j’ai connus ? Alors c’est reparti pour une deuxième édition 174km – 5000m/d+. Et vous ?
- Sponsor : LePape
- Capitaines : Aude #EFDV et Sandrine #EFDV.
- Groupe Facebook dédié à la TEAM : #EFDV LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes MIXTE TEAM
L’aventure vous tente, vous en rêvez aussi? Alors vivez vos rêves et rejoignez-nous sur la TEAM #EFDV LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes MIXTE TEAM