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Parfois sur le vélo, on ne sait pas pourquoi mais on est juste content
Quel est votre usage du vélo?
Je fais du vélo « intensément » depuis 2014. Et sous plusieurs formes… le garage contient 7 vélos pour 2 😉
De l’itinérance pendant mes congés avec mon vélo de randonnée et ma remorque ou mes sacoches. L’alsace, la forêt noire, le lac de Constance, de Nantes à Hendaye, de Royan à Toulouse, de Caen à Nîmes ou le tour de mon cercle des 100 km…
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Du cyclotourisme avec mon vélo de route autour de chez nous ou lors des semaines fédérales
Un peu de longue distance (mais relative par rapport à certaines) avec la Normandicat 200 km ou la Conviviale (Deauville-mortagneDeauville 256 km) et du vélotaf quand je peux puisque j’ai la vélofrancette qui m’emmène de chez moi au boulot.
Racontez-nous votre meilleur souvenir à vélo?
Difficile d’en choisir un seul alors que faire du vélo en donne tant… mais puisqu’il faut je dirai que c’est la traversée des Alpes par la Route des grandes Alpes de Thonon-les-Bains à Nice.
En autonomie avec hébergement en hôtels.
La beauté des paysages de montagne, le côté sportif de la montée de tous ces cols (avec une mention spéciale pour le Galibier et l’Izoard), l’adrénaline des descentes avec la température qui remonte au fur et à mesure qu’on descend dans les vallées du sud, les paysages qui changent au fur et à mesure et la 1ère fois qu’on voit la grande bleue en haut du col de Castillon…
C’est puissant !
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Expliquez-nous votre plus grand défi à 2 roues?
C’était l’an dernier en septembre quand le rassemblement de Toutes à Vélo à Toulouse 2021 a été annulé pour cause de COVID et que ma sœur m’a dit « ben viens à la maison je te paie une bière et une pizza« … Elle habite à côté de Nîmes et moi à côté de Caen 😉
j’ai dit banco et je suis donc partie toute seule comme une grande pour 7 jours de vélo avec ma tente et ma popote pour faire les 960 km. J’ai rejoint Orléans coupant tout droit dans la campagne puis j’ai suivi la Loire à Vélo puis la Viarhôna.
C’était plat et ça filait bien… il y avait peu de monde à cette époque et c’était agréable d’être seule sur mon vélo… les paysages étaient beaux…
À vélo, vous ne partiriez jamais sans…
Je peux même pas dire « ma moitié » parce que dès fois je pars sans elle 😉
De quoi manger et boire. Déjà qu’à terre je suis une morfale (d’après les autres hein !) donc à vélo c’est pire 😉
Mon téléphone pour prendre des photos et rester connectée
De quoi réparer en route parce qu’il faut bien continuer à avancer !
Et mon Kway parce que quand même j’habite en Normandie 😉
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Un conseil pour celles qui hésiteraient encore à pédaler?
Comment ça il y en a qui hésitent encore ??? ha bon ??? mais faut pas…
Allez, on met son déguisement de cycliste, on apprend à réparer une crevaison pour ne dépendre de personne et ne pas rester en rade au bord de la route et on y va !
Y’a un gars qui disait dans une revue « Parfois sur le vélo, on ne sait pas pourquoi mais on est juste content […] J’appelle ça être content d’être heureux! »
et c’est tellement vrai !
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Crédit photo : Route des Grandes Alpes à vélo
