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Chantal Scohy: «Le VTT féminin a bien évolué»

Chantal Scohy: «Le VTT féminin a bien évolué»

Chantal Scohy: «Le VTT féminin a bien évolué»

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Chantal Scohy pratique le VTT féminin depuis 20 ans. Après des années de moqueries et de quolibets, elle constate avec plaisir que les mentalités évoluent…
Cycliste chevronnée, Chantal se met au VTT il y a 20 ans, suite à sa passion pour l’alpinisme. « C’était comme une nouvelle façon de découvrir la montagne. Aujourd’hui, je fais peu de compétition mais je pratique encore régulièrement. » nous dit-elle. Pourtant les débuts n’ont pas toujours été faciles.


Le VTT féminin, grande victime des stéréotypes sur le vélo

« C’était très dur. Quand je sortais seule ou avec une amie, on se faisait rabrouer. On en a entendu! Tous les quolibets, tous les stéréotypes imaginables y sont passés. Surtout quand on avait un problème mécanique, les gars imaginaient qu’on n’était pas capable de le réparer. C’était vraiment pénible. Jusqu’au jour où on a même entendu « Retourne à tes casseroles! » Aujourd’hui, on préfère en rire! »
Car la passionnée remarque une belle évolution des mentalités en ce qui concerne le VTT féminin. « Depuis 5, 6 ans, cela n’arrive plus jamais. Il y a plus de pratiquantes. Je pense que c’est grâce aux jeunes qui sont beaucoup plus ouverts. Maintenant, ils ont l’habitude de pratiquer leur activité avec des femmes, alors que le VTT était un milieu très masculin. »

Monitrice au Vélo Club Blancs Gilets

Et de jeunesse, Chantal pourrait en parler pendant des heures. Chez cette dame qui s’occupe des plus petits dans son club de cyclisme, on sent un véritable enthousiasme à partager sa passion avec les jeunes. « Ils sont super chouettes! C’est vraiment le côté école de cyclisme qui me plait. »
Le Vélo Club Blancs Gilets accueille en effet une petite centaine de membres, avec l’idée d’ouvrir ce sport à tous, malgré le fait que le cyclisme ne soit pas toujours bon marché. « Nous voulons leur transmettre des valeurs de solidarité. Il n’y a pas que l’envie d’être le meilleur, il y a aussi l’esprit de groupe. »

Du VTT au vélo de route

Chantal Scohy est également la directrice du centre scolaire Eddy Merckx, à Bruxelles. Une coïncidence? « Oui, l’école porte ce nom parce qu’Eddy Merckx est né sur la commune. Même si nous avons une branche sportive, il n’y a pas d’infrastructure dédiée au vélo. Ce n’est pas une école cycliste. »
Qu’à cela ne tienne, Chantal se déplace à vélo et pratique le vélo de route depuis 10 ans, à raison de 3 à 4 entraînements hebdomadaires! « Pour les plus longues sorties, je fais une centaine de kilomètres… mes sorties sont parfois un peu plus longues en été, plus courtes en hiver. » Un bel exemple à suivre, mesdames!
Pratiquantes de VTT ou de vélo féminin, n’hésitez pas, comme Chantal, à partager votre passion avec nous.

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