Compte rendu de notre Échappée belge 2018 en vélo, en Wallonie
Fin septembre 2018, j’ai eu l’opportunité de participer à l’Échappée belge, en Wallonie. Un gros événement puisque chaque jour, nous étions une bonne centaine à enfourcher nos vélos pour arpenter les voies vertes de la Wallonie.
La rédaction remercie Mila du blog « un monde à vélo » pour la rédaction de cet article et les superbes photos!
L’Échappée belge a normalement lieu chaque année, en septembre, à l’étranger. Elle clôture l’émission estivale le Beau Vélo de RAVeL où chaque samedi, de nombreux cyclistes belges se retrouvent pour un petit parcours. Pour fêter les 20 ans de l’émission, c’est en Wallonie que l’Échappée belge 2018 a eu lieu.
Le réseau des voies vertes, ici, on l’appelle le RAVeL ou encore le Réseau Autonomes des Voies Lentes. C’est un aménagement très développé car nous trouvons plus de 1300km de voies dédiées aux randonneurs et 45 itinéraires balisés.
L’Échappée belge 2018 : un événement de grande ampleur
La première chose qui me frappe, c’est le succès de l’événement. Partie pour 6 jours à vélo, je ne m’attendais pas à un tel engouement. Nous sommes nombreux à vélo, mais aussi à l’arrivée. En effet, chaque soir, nous fêtons la journée et l’émission Le Beau Vélo de RAVeL devant un concert, ouvert à tous. C’est toute une organisation !
Au sein des participants, on rencontre tous types de personnalités, mais globalement, j’ai noté une bonne ambiance. Des signaleurs encadrent le peloton et le remontent à toute vitesse, une fois tout le monde passé, pour aller bloquer le carrefour suivant. À l’avant et à l’arrière, les motards nous accompagnent pour vérifier que tout le monde est là.
Préparée aux longues distances, vous croyez ?
Lorsque j’ai pris note du programme, je me suis d’abord dit que ce serait trop chargé et impossible pour moi. Habituée au voyage à vélo, les distances prévues étaient de 68 à 108km par jour. Je me l’imaginais avec mon vélo et mes 22kg dans les sacoches, ce qui paraissait difficile à suivre sur une semaine.
Finalement, j’ai appris que nos bagages seraient transportés et qu’il m’était possible de choisir un vélo électrique. Excellent car je n’aurais pas réussi à suivre le groupe sans ce dernier. Le rythme était plutôt bon et mon genou me faisait mal après avoir passé le col du Grand-Saint-Bernard en Suisse la semaine précédente.
Ce que je retiens de l’Échappée belge 2018
- L’événement était sacrément bien organisé. Je ne m’imaginais pas ça en y allant ; la télévision RTBF nous suivait, Adrien Joveneau et son micro également! Je n’ose pas imaginer les mois de travail derrière.
- La Wallonie a un réseau de voies vertes extrêmement bien développé. Chaque itinéraire est bien indiqué et est connecté aux autres par des points noeuds. De nouveaux itinéraires sont encore en travaux, mais le résultat est franchement top. Je ne pensais pas que ce serait si bien développé !
- La Wallonie est pleine de merveilles : entre les vieilles pierres des châteaux, les villes médiévales, les abbayes, la nature sauvage et les activités de plein air très présentes, il y a de quoi faire ! C’est une destination préservée qui peut être vraiment sympa à découvrir. Loin d’être plate, la Wallonie surprend avec ses paysages vallonnés et arborés. La découvrir fut une agréable surprise.
Coups de coeur sur l’Échappée Belge 2018 :
Le premier jour a été une très belle étape. Depuis le signal de Botrange, point de départ de l’Échappée Belge 2018, mais aussi point culminant de la Belgique, la vue était magnifique.
La région des Ardennes belges que nous avons traversée le lendemain était toute aussi belle, même si elle a demandé plus d’efforts physiques (bon, on va être franc, c’est le vélo électrique qui a tout fait). Nous nous sommes arrêtés dans la petite ville de Durbuy, avec ses jolies rues pavées et son environnement naturel préservé. Connue pour être la plus petite ville du monde, elle est bourrée de charme.
Le 3ème jour, le long de la Meuse, m’a marquée par ses formations rocheuses qui dominent le fleuve. Le château de Freÿr est également un joli stop, avec ses jardins versaillais en plein dans cet environnement.
Jeudi et vendredi, nous avons découvert les ascenseurs à bateaux qui se trouvent sur le canal du Centre. Des ouvrages incroyables inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. L’itinéraire nous a permis d’observer également le nouvel ascenseur à bateaux, un impressionnant ouvrage qui se trouve en parallèle du canal du Centre.
Enfin, ce sont les géants de la ville de Ath qui marqueront la fin de cette aventure belge pour moi. Inscrits au patrimoine immatériel de l’UNESCO, ces géants sont les symboles de la fête traditionnelle très ancienne de la ville, la ducasse d’Ath, qui a généralement lieu fin août.
La Wallonie à vélo, je reviendrai !
Habituée à voyager à mon rythme, en faisant très peu de kilomètres par jour (environ 50-60), cette première épopée en Wallonie m’a donné l’envie de revenir, à un rythme plus doux cette fois. À priori, ce sera pour l’été 2019, affaire à suivre 😉
La rédaction remercie Mila du blog « un monde à vélo » pour la rédaction de cet article et les superbes photos!