Vélo sportif et écologie ne font pas toujours bon ménage. À nous d’agir!
Le vélo est un moyen de transport propre. Le vélo loisirs/compétition, peut être, par contre, un facteur important de pollution. Hyper-production de déchets peu recyclables, des centaines de kilomètres en voiture ou en avion, de l’hyper-consommation sur place.
Le vélo est le moyen de transport à développer ces prochaines années, si nous voulons assurer un avenir décent à nos enfants et petits-enfants. On le sait tous. Mais, même nous, en tant que cyclistes sportif.ves (loisirs/compétition), avons des efforts à faire pour protéger notre planète. Que représentait le vélo pour vous, il y a quelques années ? Un outil pour faire de la compétition ? Un objet de loisirs ? Ou déjà un mode de déplacement ? Le vélo est re-devient, un moyen de transport comme un autre et reprend de la place sur le terrain du « tout à la voiture ».
Le vélotaf, avec le covid-19, est bien à l’ordre du jour.
Hyper-mobilité après la crise sanitaire ?
« Il y aura peut-être une réflexion profonde sur les destinations lointaines, et à l’échelle des villes, il y aura peut-être un report vers la voiture et le vélo. »@OlivierRazemon journaliste spécialiste des villes et des transports pic.twitter.com/I3PkT0HCYA
— La Terre au Carré 🌏² (@LaTacfi) March 27, 2020
Mais c’est toute l’année que de plus en plus de personnes utilisent leur bicyclette pour se rendre au travail et/ou déposer les enfants à la crèche ou à l’école. Il faut dire que les bienfaits sont énormes, de tous points de vue:
- réduction des émissions de gaz à effet de serre,
- santé de l’usager en amélioration constante,
- qualité de l’air meilleure,
- plus grande espérance de vie,
- nuisance sonore réduite…
La récente grève des transports qui a récemment paralysé le pays a créé un bond, dans l’utilisation des vélos. Et, la #SolutionVélo comme moyen de transport pour un déplacement indispensable est encouragée durant le confinement COVID-19. L’arrivée sur le marché des vélos électriques a aussi conquis une partie de la population qui délaisse ainsi leur véhicule particulier.
Les pistes cyclables commencent à fleurir et permettent de rouler en sécurité. La création de parkings à vélos commence à venir dans les grandes villes. Certains villages font le ramassage scolaire en carriole traînée par un vélo.
Certes, la cohabitation entre automobilistes et cyclistes est toujours aussi difficile et risquée, mais il faut savoir, à certains moments, voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide.
Un bon long weekend #vélo à tous et rappelez à vos amis que la route se partage! #sécurité #mobilité @PoliceNat67 pic.twitter.com/EAbqVEDIoF
— ELLES FONT DU VÉLO (@Ellesfontduvelo) October 28, 2016
Mais nous aussi, cyclistes, avons encore des progrès à faire. Voilà déjà trois pistes simples, mais qui pourraient faire beaucoup de bien si on venait tous à les respecter.
1- On produit moins de déchets et on recycle ses déchets
Cela peut paraître très bête, mais il n’est pas rare de voir des cyclistes, de tous niveaux d’ailleurs, jeter leurs emballages en continuant de rouler. STOP. Nous ne pouvons plus tolérer de voir ces gestes dans les pelotons. Des poubelles sont mises à disposition dans les cyclos. Et il n’y a rien de plus simple, que de remettre son papier dans sa poche une fois la barre terminée. Pour rappel : un emballage de bonbon met 5 ans pour se dégrader totalement. 5 ans.
Aussi, en amont, vous, cyclistes, pouvez sélectionner vos ravitos selon leur conditionnement : matière et quantité. Vélo sportif, oui. Mais alors, avec zéro déchets. Optons pour des ravitos moins polluants et/ou produisons nos propres ravitos maison quasi sans déchets. On arrête les tubes plastiques à usage unique, on opte pour des modèles rechargeables!
2- Vélo sportif, oui. Empreinte carbone, non.
C’est important de se fixer des challenges, des objectifs qui font rêver… Or bien souvent les événements sont organisés dans une destination de rêve. Mais il est important, désormais, de réfléchir à notre impact sur l’environnement en toute circonstance. En faisant le tri à la maison, en évitant le gaspillage, mais aussi en réfléchissant à sa pratique sportive. Est-il vraiment nécessaire de faire 12 heures d’avion avec un vélo et un bagage en soute, pour participer à une épreuve spécifique ? Si c’est la course de vos rêves, évidemment, rien ne vous empêche d’y aller. Nous ne nous permettrons jamais de vous faire la leçon. Mais essayons alors, au moins, d’équilibrer dans l’ensemble le programme de nos différents événements.
3- On change notre comportement pour aller sur les événements
Dans cette même démarche, essayons de réfléchir à notre façon de faire sur les cyclo-sportives, ou sur les courses. Favoriser le co-voiturage pour s’y rendre : on gagne de l’argent (ou du moins on en dépense moins en essence), de la place (une voiture au lieu de deux ou trois, plus pratique, non ?), et une meilleure ambiance avant même le départ.
Pour les repas d’avant ou après-course : plutôt que d’acheter un sandwich tout fait en station service, préparons-nous une salade de pâtes dans un Tupperware, ou un sandwich jambon-fromage bien protégé dans un torchon. Privilégions les bidons d’eau plutôt que les bouteilles en plastique. Il faut bien garder en mémoire que chacun de nos actes a un impact sur l’environnement qui nous entoure. A nous d’en être responsable.
4- Aujourd’hui, pratiquants du vélo sportif ou pas, nous sommes tous confiné.e.s.
La grande gagnante, dans ce confinement, avec ou sans vélo sportif, c’est notre planète.
Plus que 10 ans de #confinement et on a une chance de rester sous les 1,5°C d’augmentation de la température moyenne globale puisque les émissions anthropiques nettes de CO2 diminuent doivent diminuer de 45 % entre 2010 et 2030. J’ai bon ? https://t.co/OzogTfiT0p
— Sébastien Marrec (@sebbimarrec) March 26, 2020
5 – Pensez GREEN, pensez Green Cycling
Écoutez le podcast de Green Cycling (Facebook), association présente partout en Europe pour sensibiliser aux activités cyclistes les plus propres possibles.
Ce ne sont que des indications, mais nous, adeptes du vélo sportif, nous pouvons essayer de faire des efforts, à notre petit niveau. Pour permettre à nos enfants de s’épanouir, eux aussi, dans un environnement sain.