Je roule donc je suis: requiem pour une cycliste urbaine
Entre chez elle et son travail, sur quoi cogite donc la cycliste urbaine sur son deux-roues flamboyant? 10 pensées à découvrir!
#1. Grand soleil, air frais: me voilà partie pour enfourcher mon vélo pour mes 30 minutes quotidiennes de pédalage jusqu’à mon travail. Je ne pollue pas et en plus je peux officiellement dire que je suis sportive. Chic, chic, chic.
#2. Zut, je n’aurai pas dû mettre ce jean, j’avais oublié qu’il se prenait dans la chaîne.
#3. Ça fait du bien de faire du sport. Le vélo c’est une vraie bouffée d’oxygène. D’ailleurs demain, même s’il pleut, je viens au travail en vélo. En fait, je devrais TOUT faire en vélo.
#4. Ah, j’avais oublié cette montée.
#5. Elle me paraissait moins longue hier depuis la fenêtre du tram. Si je descends maintenant, discrètement, que j’attache mon vélo et que je termine en bus, personne ne le saura. Si?
#6. Je devrais peut-être télécharger cette appli qui calcule les calories dépensées pour être sûre de ne pas faire tout ça pour rien.
#7. Je transpire, une portière vindicative m’a manquée de peu, j’ai failli écraser un chien (ou peut-être que c’était un chat). Pourquoi est-ce que je fais ça déjà?
#8. Dans quel monde de chauffards crétins faut-il vivre pour ne pas comprendre qu’un bras gauche tendu signifie « je tourne à gauche » et pas « vas-y tu peux passer et m’écraser au passage »?!
#9. Ça y’est, c’est fini pour moi je le sens. Cette montée viendra à bout de ma résistance, je n’aurai jamais dû monter sur ce vélo, JAMAIS.
#10. Arrivée. Déjà?
Et vous, à quoi pensez-vous sur votre vélo?
Crédit photo: © Daniel Foster
Cornélie
Bel article dans lequel je me retrouve tout à fait, merci!
J’ajouterai juste: 11. plus besoin du triple expresso au bureau: la grosse bouffée d’air frais a remplacé le quick caféiné.
Cornélie (Bruxelles)