La "vélosophie" et son joyeux gourou
Dans son Petit traité de vélosophie, Didier Tronchet explique avec passion et simplicité que le vélo est l’avenir de la ville, et qu’il libérera l’homme.
L’auteur de Jean-Claude Tergal et de Football, mon amour s’interroge au moyen d’anecdotes et de réflexions aussi philosophiques qu’ironiques: le vélo n’est-il pas surtout un « moyen de déplacement intérieur »?
Le vélo peut-il changer le monde?
Tronchet défend la thèse selon laquelle le vélo est « libérateur de la pensée », et qu’il permet la redécouverte de la ville, mais aussi de soi-même.
Comment? Le mental, absorbé par la conduite et la sécurité, n’a d’autre choix que de céder la place dans l’esprit du cycliste à la créativité.
Vous ne l’auriez peut-être pas dit ainsi, mais peut-être que comme Tronchet vous croyez que le vélo est un « moyen de locomotion de la conscience ». Le postulat vélosophique étant: « tout corps placé sur un vélo voit son regard sur le monde déplacé ».
L’enjeu: la ville
L’auteur explique ainsi que la ville de demain peut se libérer des voitures et de leur emprise, pour redevenir humaine. Il va même jusqu’à imaginer son cortège funéraire, son cercueil trimbalé par 4 deux-roues lors de ses « vélo-funérailles »!
Mesdames, vous vient-il des idées, intuitions et sensations lorsque vous êtes en selle? Si c’est le cas, vous êtes adeptes de la vélosophie.
Petit traité de vélosophie, Didier Tronchet, mai 2014, Plon.
Crédits: Instant Vantage – Creative Commons.
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