Le Géant des Ardennes du Cycling Tour: on a testé pour vous
EFDV a testé pour vous le Géant des Ardennes, le dernier circuit proposé cette année lors du Cycling Tour sponsorisé par Les AP Assurances ce samedi 22/08/2015.
Le soleil était au rendez-vous et l’organisation impeccable. C’était mon premier circuit organisé et je vous livre mes impressions sur l’organisation du Géant des Ardennes, le dernier circuit proposé cette année lors du Cycling Tour à Liège en Belgique. Entre nous, comme je déteste la foule et que je suis impatiente, j’avais quelques appréhensions. Oui, le cycling Tour des AP est très apprécié et on savait que plusieurs milliers de cyclistes y seraient.
Je pensais être coincée par la foule et le monde
Aucune file de plus de 3 minutes depuis notre arrivée à l’enregistrement, jusqu’à la commande de boissons au bar en fin de circuit en passant par les toilettes. Le pied! En fait, seul le parking était plein. Nous avons dû nous garer à 5 minutes à vélo, micro détail. Tout s’est super bien passé sans cohue et sans bousculade, élément important car le vélo, doit rester synomyme de plaisirs. Faire du vélo me donne l’opportunité de me ressourcer après une semaine de travail bien chargée et stressante.
Je pensais être pressée par le chrono et une ambiance de compétition
J’avais choisi de rouler avec Valérie le petit circuit de 82 km et 1300 m de dénivelé et 2 ravito (ravitaillement). Jipé, notre expert, s’est promené avec nous et s’est ensuite « légèrement » fatigué sur la boucle du 113 km. Valérie et moi roulions à notre rythme sur quasi la totalité du parcours. Nous avons bien sûr été surprise par quelques fous du vélo qui prennent des risques pour la performance. Ces quelques individus pourraient être identifiés à des cyclistes gueulants « STRAVAAAA! » pour qu’on dégage le passage. Bref, on a roulé à notre rythme, sans forcer et sans se sentir presser d’avancer. Que du plaisir.
Je pensais devoir prendre mon kit de survie vélo
Comme d’habitude, j’avais le minimum nécessaire avec moi pour rouler 5 h en autonomie complète: kit de réparation, multi-outils, boissons, aliments, argent, carte d’identité, cadenas léger, GSM et GPS. Finalement, comme les ravito sur le parcours étaient bien fourni en boissons énergisantes et en eau, en fruits (bananes, oranges), des galettes, gauffres et barres énergisantes, je n’ai pas dû entamer mon stock d’aliments. J’ai aussi découvert les stands de réparation vélo indispensable pour resserrer correctement mes chaussures automatiques, par exemple.
Je pensais être un numéro dans la foule de cyclistes
Et bien non, Valérie et moi étions arrêtées sur un pont pour prendre une photo (mode touristique) et un des motards de l’organisation du Cycling Tour s’arrête à notre hauteur pour s’assurer que tout va bien. Au ravito, on échange et on plaisante avec les membres de l’équipe de l’organisation du Cycling Tour. On nous guide et nous renseigne en français ou en néerlandais, au choix. Sourire des photographes, des distributeurs d’eau sur le parcours, encouragement des autres cyclistes après une bonne grosse côte. C’est sans doute lié au fait que les femmes ne sont encore trop peu nombreuses et que Valérie et moi étions donc un peu « hors de la masse ». Très appréciable en tous les cas.
Je pensais être « sans assistance » et livrée à moi-même
Du début à la fin du Cycling Tour, nous sommes guidés sur un parcours impeccablement fléchés avec des indications claires des étapes (distance et dénivelés à venir). Aux gros carrefour, des bénévoles gèrent la circulation pour notre sécurité. A l’arrivée, un vestiaire à vélo gardé est mis gratuitement à notre disposition.
Autre chose et non des moindres: les bêtes accidents n’arrivent pas qu’aux autres
Un cycliste, visiblement expérimenté, a été bêtement victime d’un gros accident juste devant moi. Après une grosse montée, il boît à sa gourde et lève sa tête comme la plupart des cyclistes. Au sol, un nid de poule peu visible à cause de l’ombre des arbres. Sa roue avant se prend dedans, son vélo se cabre et se tord instantanément. Il chute violemment sur son épaule, sa tête et son nez. On s’arrête, on gère les autres cyclistes arrivants et on appelle les secours 112. Très probablement une commotion, un nez cassé et peut-être le poignet aussi. Il avait des « absences » et ne savait pas expliquer ce qu’il s’était passé. Par contre, en néerlandais, il disait: « heureusement que j’avais un casque« . Il était fendu en deux, son casque, après sa bête chute… Courage à toi, cycliste!
Partager aussi vos parcours vélo avec le Club STRAVA EFDV!