À vélo, Magali roule à l’envie, et seulement à l’envie!
Prof en Bretagne, Magali Piederrière aime le vélo. Fan de VTT, de montagne, elle ne rechigne pas à la route parfois et vient de constituer un groupe de filles pour rouler… En Bretagne.
Magali a le coup de guidon efficace dans les sentiers les plus tordus et la pêche quand il s’agit de remonter. Remonter pour quoi? Juste pour aller rechercher le départ des sentiers qui filent la banane. Le VTT, elle connaît depuis des lustres. « Je suis née dans une famille de footballeur, donc je ne sais pas trop comment m’est venue l’idée du VTT. Mais pour ma première communion, c’était un VTT que je voulais comme cadeau!« se souvient-elle. Ensuite, elle court. De la compétition en parallèle de sa scolarité de lycéenne, du cross-country alors, tourner en rond sur un circuit technique.
D’autres formats à vélo
« Même si mes parents n’avaient pas d’affinités particulières avec le vélo, ils m’ont toujours soutenue et conduite sur les compétitions les week-end. » Puis la compétition s’efface, Magali s’installe dans sa vie d’étudiante, puis d’adulte, naissent d’autres envies, elle reporte sa soif de compétition sur d’autres formats. Les grands raids mythiques, les grandes courses qui obligent à courir contre soi même tout autant que contre les autres. Dans son garage, elle a accroché au mur les plaques de ses participations. On y trouve la Transvésubienne, un Everest de la discipline, dont elle a trois fois pris le départ, les Chemins du soleil, l’Epic Shimano, la Valsopett, la Freeraid, la Transmaurienne… Une jolie collection d’engagements.
VTT l’été, route l’hiver
Prof de biologie dans un lycée agricole en cœur de la Bretagne, Magali n’organise pas précisément son entraînement, même en vue d’épreuve de grande endurance… « Bon, parfois je suis quand même obligée de me botter les fesses pour aller rouler en vue de tel ou tel rendez-vous, mais la plupart du temps, c’est d’abord l’envie qui me fait sortir. »
Avant l’Epic Shimano, une épreuve colossale de 90 km et 4500 mètres de dénivelé positif qui requiert, outre une grande résistance, un vrai bagage technique, elle s’est quand même préparée, un peu. « Je construisais ma maison et après les travaux je rentrais chez mes parents sous les yeux ébahis de mon père pour faire du home-trainer! » VTT durant toute la belle saison en Bretagne et partout ailleurs, vélo de route l’hiver, elle n’est pas sectaire et roule essentiellement avec des garçons. Jusqu’à maintenant.
Son spot favori?
Le Queyras. C’est doux et tendre comme pays. L’été prochain, je m’y installe pour un mois et demi avec mon vélo!
Les rideuses bretonnes
Le mois dernier, elle a organisé par Facebook un ride entre filles en Bretagne. « Nous nous sommes retrouvées à 17 et je ne connaissais personne! Certaines avaient fait 200 kilomètres pour nous rejoindre » se réjouit-elle. Une belle balade plus tard, les conseils avisés d’un moniteur pour celles qui en avait besoin, un bon pique-nique et la rencontre s’est transformée en un groupe Facebook et la promesse de se revoir, entre filles, dès les premiers beaux jours.
En attendant, au creux de l’hiver, Magali continuera de rêver d’aller poser ses roues autour du monde. Du Raid Vauban qu’elle n’a jamais fait au spot mythique du Moab aux USA en passant par les Canaries ou Madère. Ou plus près, le Queyras, dans les Alpes, un de ses destinations chéries.
Vous êtes en Bretagne et voulez rejoindre le groupe Breizh Rideuses? Retrouvez-les sur leur groupe Facebook!
Franck
Superbe article, avec Yann aux manettes, ça ne me surprend pas.
Je vous signale juste une coquille dans l’adresse du groupe facebook, il manque « ps » ) https.
Bon ride à toutes !
Rebecca, la Curieuse
Bonjour Franck, merci, c’est maintenant corrigé!