Et Raphaële créa Tumavu!
Trench coat, chapeaux, besaces… le tout dans des tons acidulés. C’est ce que propose Raphaële avec Tumavu. 5 questions à l’incroyable créatrice!
1. Bonjour Raphaële, quelle est l’origine du projet Tumavu?
« Prendre la voiture, attendre dans les bouchons, chercher une place pour se garer… tout ça m’a toujours paru pénible. C’est pourquoi je vais au boulot à vélo, quelque soit la saison! La journée, je suis amenée à me déplacer en plein centre-ville, et quand je circule à vélo, j’ai besoin de me protéger des intempéries et de rester visible. »
« Cependant, j’avais besoin de conserver un minimum de standing… et le gilet jaune n’y aidait pas. Il fallait que je me protège de la pluie, du froid et qu’on me voit: la visibilité est une question de survie… »
« J’ai cherché des alternatives au gilet jaune et à la cape, dans des boutiques spécialisées et sur le web, mais je n’ai pas trouvé mon bonheur. Je voulais quelque chose de moins basique, moins sportif et de plus seyant. »
2. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer?
« Le goût de l’aventure! Plus sérieusement, j’avais une réponse cohérente à une problématique et j’avais envie d’en faire profiter un maximum de personnes. »
« En plus, venant du milieu du graphisme et de la Direction artistique, la recherche de nouveaux concepts me passionne particulièrement. Trouver des réponses à un problème, c’est pour moi une source de satisfactions. J’avais aussi la possibilité de tester en vrai mes idées. »
« J’ai donc commencé à réaliser mes premiers prototypes et nous les avons testé, en famille, sur plusieurs saisons. Mon mari et mon père m’ont rejoints dans l’aventure. Nous avons créé la société Tumavu en janvier 2014 et la première collection est sortie fin mai, début juin. »
Tumavu propose des trenchs imperméables, de couleur vive avec des éléments rétro-réfléchissants. La particularité de la gamme tient dans la répétition des passepoils rétro-réfléchissants, qui donne un aspect « couture » à leurs modèles. On en trouve jusqu’au bout des manches ce qui est idéal pour indiquer de quel côté on tourne, à vélo.
3. Avez-vous rencontré des difficultés lors de la création de Tumavu?
« Nous ne venons pas du milieu de la mode. Nous avons consulté beaucoup de professionnels sur des salons, dans leurs ateliers, pour faire mûrir et monter notre projet. Nous avons été solidement guidés par la Chambre de Commerce et d’Industrie pour la création d’entreprise. »
« Notre volonté était de travailler le plus localement possible. Nous avons rencontré des acteurs régionaux et nous travaillons à présent avec une patronnière du Cher qui fait l’étude des modèles et un atelier de confection situé dans le Maine-et-Loire. Les matières premières viennent de fournisseurs européens (France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne). »
4. Pouvez-vous nous parler de votre clientèle? Avez-vous beaucoup de femmes?
« Principalement, oui. Il y a des cyclistes, mais pas seulement. Des urbaines avant tout. Il y a aussi des ados qui aiment les couleurs de notre collection. Des fashionistas qui apprécient la fantaisie et qui aiment s’afficher haut en couleurs ! Et des personnes actives qui apprécient les activités de plein-air, comme la marche à pied. Des femmes qui recherchent de jolies coupes, des finitions soignées. »
5. Que représente le vélo au féminin pour vous?
« L’avenir ! Il faut, par l’exemple, montrer qu’il est possible de circuler régulièrement à vélo, tout en restant jolie et bien habillée. Il suffit d’être bien équipée. Le concept de cycliste urbaine est en pleine émergence,il se différencie par des coupes plus Mode et des matières sophistiquées. »
L’avis de Raphaële sur le magazine Ellesfontduvélo
« Je suis fan! Vraiment! C’est pétillant. Les articles sont malins. Les portraits permettent de découvrir des personnes intéressantes. J’y trouve de l’info sérieuse et moins sérieuse. Le ton éditorial est sans prétention, accessible et léger. Je checke tous les jours les nouveautés, via Facebook ou directement sur le site web. »
Découvrez le portrait de Raphaële >