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Ma première semaine en fixie

Ma première semaine en fixie

Ma première semaine en fixie

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Chic et coloré, le fixie a déjà conquis une bonne partie d’urban bikers. Mais c’est aussi une autre manière de pédaler. Sensations et impressions…

Vélotaffeuse depuis peu, il était primordial pour moi de me procurer un vélo qui tienne la route. Mes critères étaient les suivants:

  • beau (avec moi, le « Du moment que ça roule », ça ne prend pas)
  • solide (investir dans une bécane qui me claque entre les jambes après 3 mois, non merci)
  • abordable (pas question de manger des carottes jusqu’à la fin du mois à cause d’un vélo)
  • léger (vous verriez la taille de mes bras, vous comprendriez)
  • facile à contrôler (je ne suis pas Eddy Merckx non plus)
  • encore beau (parce qu’une fois, ce n’est pas assez)

D’une manière générale, je pense que ces critères sont approximativement les mêmes que beaucoup d’autres bikeuses.
Du coup, j’ai craqué sur le fixie (et non, ce n’est pas un gadget de hipster).

Le pignon fixe, fixie de son petit nom

Traditionnellement, les vélos sont montés en roue libre. C’est à dire que la roue est indépendante du pignon. Le fixie, lui, ne possède pas ce même type de montage, la roue est solidaire. Autrement dit, votre roue tourne dans le sens du pédalage.

Il est aussi dépouillé de tous composants traditionnels tel que le garde boue, les phares, le dérailleur ou la boîte de vitesse et parfois même les freins, pour les puristes.

Premier coup de pédale

Généralement, les fixies en vente sont accompagnés d’une note décrivant leurs composants. Si comme moi, cette description ne vous parle pas vraiment, demandez conseils à un connaisseur. L’achat d’un bon vélo reste un coût et mieux vaut savoir ce qu’on achète. Au passage, encore un tout grand merci à Gaudéric alias @arkazzz sur Twitter pour ces précieux conseils 😉

La première fois que j’ai testé le mien, inutile de vous dire que j’ai légèrement paniqué. Juchée sur un Brompton la veille, voilà que je me retrouve aux commandes d’un ancien coursier plus volatile, plus haut, aux pneus qui me semblent ridiculement étroits et surtout, ces maudites pédales qui ne s’arrêtent jamais de tourner.
(si vous étiez dans la Rue Neuve à Bruxelles ce lundi, à 19h et que vous avez vu votre vie défiler devant vos yeux, j’en suis navrée)

Malgré un départ saccadé, je l’ai eu en main au bout de quelques minutes… et je l’ai embarqué.

Verdict de la semaine, un pur bonheur

Néophyte mais totalement séduite par le fixie, j’aime son look minimaliste et le fait que je puisse y apporter ma touche perso. Oui, parce qu’un fixie, c’est généralement un assemblage de pièces dénichées un peu partout par des passionnés de vélo. À vous de changer ce que vous voulez pour personnaliser votre vélo!

J’ai aussi été étonnée de sa puissance. N’ayant pas de vitesses, je m’attendais à devoir mouliner du cuissard pour faire avancer ma bécane. Mais pas du tout! Ou du moins, pas plus qu’un autre.
En plus, un fixie ne demande pas beaucoup d’entretien. Bah oui, il n’y a pratiquement plus aucune pièce dessus…

Mais il faut un temps d’adaptation. Comme cité plus haut, le système de pédalage n’est pas pareil que sur un vélo en roue libre. Si votre vélo roule, les pédales tournent, ce qui vous oblige à pédaler même en descente.
Certains fixies sont vendus sans freins. Oubliez l’idée, rouler sans freins est extrêmement dangereux. En particulier en ville où le danger vient aussi des voitures, piétons, autres vélos, etc.

Enfin, un fixie demande de rouler très haut. Seule la pointe de vos pieds doit toucher le sol. Si, comme moi, vous n’êtes pas habituée, commencez par rouler à une hauteur qui vous convient le temps de maîtriser totalement le vélo puis rehausser votre selle petit à petit.

Encore une fois, le fixie est une question d’habitude. Certaines aimeront, d’autres moins. Mais pourquoi ne pas tester?

Et vous, chères lectrices, roulez-vous en fixie? Avez-vous déjà essayé? Partagez-nous votre expérience!

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Commentaires (10)

  • Gaud'

    Très chouette article, j’ai pris autant de plaisir à le lire qu’à te conseiller pour l’achat de ton biclo !

    répondre
  • ClaireB

    J’ai toujours été très tentée par les fixies. Mais je ne me sent toujours pas prête à abandonner la roue libre ^^
    Merci pour cet article !

    répondre
    • Gaud'

      Pareil pour ma part, malgré avoir les deux sur ma roue j’avoue que je ne suis pas encore près de la tourner. La roue libre en descente, c’est tout de même plus confortable. Surtout ici à Bruxelles où c’est très vallonné !

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    • Lulu

      Pour celles qui n’osent pas s’y mettre à cause du pignon fixe, il faut savoir que la plupart des fixies sont vendus avec un moyeu arrière dit « flip/flop », c’est à dire qu’il permet de passer du pignon fixe à la roue libre simplement en changeant la roue de côté !
      Sur l’image ci dessous, on voit le pignon fixe à gauche et la roue libre à droite :
      http://1.bp.blogspot.com/-aD7sewt3agk/Ty77QvG6_II/AAAAAAAAIEA/7jWccpFo9uY/s400/quandohub.gif
      Plus d’excuses donc ^^

      répondre
  • Très intéressant, ça donne envie de tester, merci !

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  • Vincent

    Snobisme.
    Si c’est pour la ligne épurée, installer un moyeu à vitesses, inventé en… 1902.
    http://mapage.noos.fr/ptis.trucs.sympas/vitesses_dans_le_moyeu.htm

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    • Jess, la Sportive

      Snobisme, vraiment? Ou peut-être question de goût, tout simplement? 🙂 Outre la ligne épurée, et comme vous avez pu le constater en lisant l’article de Claire, il y a aussi une différence fondamentale de pratique… Merci en tous cas pour la source sur le moyeu à vitesse 😉
      Au plaisir d’échanger!
      Jess

      répondre
    • Laura

      Bonjour,
      Cela fait presque 4 ans que je roule en fixie et j’adore. J’ai même fait deux fois 130km avec (et pas sur du plat). Et pourtant je roule en ville avec un short de rugby très moche pour ne pas abimer mes pantalons (parce que j’aime pas faire les magasins pour m’acheter de nouveaux pantalons), alors je ne pense pas que je roule en fixie par snobisme. C’est plus pour le plaisir de rouler différemment. Et puis ça fait les cuisses ! Parce qu’en plus de forcer dans les montées (exercice concentrique), il faut aussi retenir les pédales en descentes (exercice excentrique). Sans oublier que l’on est forcé de mouliner ce qui permet d’améliorer la souplesse de son pédalage. Bref, il n’y a que du bon dans le fixie !

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  • Yonmill

    Salut
    J’hésite à me prendre un fixie..
    A Brest il y a beaucoup de côtes et pas des moindres, alors Je me demande s’il faut pousser très tres fort! Et pour le démarrage en côtes!? Est ce que ça se gère plutôt bien avec de la pratique?
    Peux tu me renseigner ?
    Merci merci

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