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Un premier 100 km toute seule à vélo? Chic. Et choc.

mon premier 100 km à vélo

Un premier 100 km toute seule à vélo? Chic. Et choc.

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Un premier 100 km toute seule a des avantages – tu suis ta propre loi – et des inconvénients – seule, c’est seule. A chacun(e) ses petits exploits.
Rouler seule durant 5 à 6h, fin septembre, sur les routes peu, voire très peu fréquentées de l’Aude, entre le village de Lagrasse et la petite ville de Limoux, c’était une première pour moi. Je ne le regrette pas. Un décor incroyable.  Une superbe promenade, bucolique, parfumée, colorée. Et une petite, discrète fierté.

Pour ton premier 100 km toute seule, check météo oblige

La direction du vent, c’est la première chose à vérifier selon moi avant une sortie vélo. Certainement quand on se fait un premier 100 km toute seule. Car comme on dit, on choisit ses amis, mais on ne choisit pas la direction du vent. Cette fois-ci, je n’avais pas trop le choix pour mon aller-retour Lagrasse-Limoux : je devais partir avec le vent de face. Au moins, je m’assurais un retour plus aisé quand la fatigue allait commencer à s’installer. De fait, je n’allais pas le regretter. Le vent avait bien forci pendant la journée au point de me pousser sur les derniers kilomètres avant l’arrivée (et de maintenir une bonne moyenne). Comme quoi, finalement, même lui peut devenir votre ami en roulant.
La température, c’est moins critique en septembre mais je me suis rappelé les levers aux aurores de l’été, pour aller rouler sans risquer la déshydratation ou les malaises dus aux fortes chaleurs. Décidément, septembre, c’est un mois idéal pour le vélo de route.

Quel dénivelé pour un premier 100 km toute seule ?

Les hauts et les bas, ils ne me font pas peur. Par contre, je me demande toujours si mon corps va suivre. Ai-je assez de réserve ? Ai-je bien choisi mes aliments? Oui, j’ai bien mangé 3h avant de partir … Les tremblements et coups de mou me fragilisent toujours. Je préfère assurer et augmenter les dénivelés de manière graduelle et me basant sur une sortie récente telle que celle du Géant des Ardennes avec Valérie et Jipé.
 

Comment assurer un premier 100 km toute seule, sur toute la distance ?

Un 100 km, c’est chic. C’est rond et c’est pas trop long. En cherchant un parcours de cette distance dans ma région, je suis tombée sur Limoux. J’avais déjà croisé plein de cyclistes de Limoux lors de mes sorties autour de Lagrasse, Carcassonne, Narbonne. C’était l’occasion rêvée de faire un aller-retour au pays du pétillant. Moi, ma philosophie, c’est de me fixer un objectif agréable orienté  » plaisir ».
Pour éviter les (mauvaises) surprises et autres impromptus, surtout lorsque je suis en exploration sur une longue distance, j’opte pour un A/R sur le même tracé. Au retour, avec les kilomètres déjà parcourus, j’apprécie d’autant plus le confort de reconnaître visuellement la route et de pouvoir anticiper l’effort, en sachant ce que me réserve l’après-tournant.

Quelle durée pour un premier 100 km toute seule ?

Quand tu es seule, tu as tendance à moins t’arrêter en chemin qu’avec les copains, pour souffler, contempler, casse-croûter… En outre, mes obligations familiales m’amènent à programmer mon circuit. Du coup, puisque la sortie sera longue, je me suis dit autant compter large… Je m’assure de prendre le temps suffisant pour pouvoir rouler à mon aise, sans forcer en permanence, pour mieux savourer ma sortie. Je majore par exemple ma moyenne de 20 km/h de 20%, ce qui me laisse aussi le temps de m’arrêter régulièrement pour prendre des photos, échanger avec les cyclistes que je croise, etc. Oui, même sur la route, je travaille toujours un petit peu. Bref, je prévois large pour ne pas avoir le sentiment d’être en retard. Et en cas de pépin, je sais qu’il y a toujours, à la maison, une « voiture balai » en alerte. C’est convenu comme cela, même si jusqu’ici je n’ai jamais dû en faire usage. Mais c’est rassurant.

Je m’équipe comment pour un 100 ?

Comme je débute en longue distance et que je suis un peu anxieuse, je prends toujours un peu de tout, de trop. Un peu trop d’eau, trop de barres énergisantes et biscuits divers, des papiers d’assurance et d’identité, mon portable, l’appareil photo, de l’argent… Bref, tu croirais que je pars pour un mille, pas pour un cent ! D’ailleurs, un de mes prochains objectifs sera d’ajuster la logistique sur mon vélo et de réduire au mieux mon fardeau. Pour cela, il faut que je continue à rouler et que je gagne en expérience.

Ma selle, le seul bémol, pire que les cols !

Seule difficulté du parcours pour moi: la selle et l’entrejambe. A chaque fois, dès le cap des 70 km passé, je ne tiens plus sur ma selle, et je peine à trouver une position confortable, sans éprouver de douleur à l’entrejambe. Je cherche encore la conjugaison idéale entre le cuissard et la selle. Et je devrai régler cela sans tarder, puisque je prépare mon premier 200 km.

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