TOP

Elles font du Cyclo Cross avec interviews de Viviane Rognant & Alain Guinle

cyclo cross

Elles font du Cyclo Cross avec interviews de Viviane Rognant & Alain Guinle

pub

Le cyclo-cross …. une discipline à part entière dans le cyclisme. Très populaire chez nos voisins belges, il tend à se développer dans l’hexagone. Interviews de Viviane Rognant & Alain Guinle.

On a même droit aux retransmissions sur certaines chaines TV.

Mais le cyclo-cross quésaqo ?

Pour faire simple, vous prenez un vélo avec une géométrie quasi similaire à un vélo de route (on verra les différences après car il y en a), des pneus cross (avec crampons) et un circuit court avec alternance de chemins, buttes, devers, passages de planches, escaliers et vous obtenez le cyclo cross.

Même si l’on peut parfois avoir des cyclo-cross estivaux .. ceux-ci sont rares ! Car c’est bel et bien à partir de l’automne que la discipline se déroule.

le vélo de cyclo-cross: interview de Interviews de Viviane Rognant & Alain Guinle.

Le vélo pour rouler en cyclo-cross

Si, à première vue, on peut penser que c’est un vélo de route, quelques différences sont bien présentes.

  • Les passages de roues (distances entre pneus et cadre) sont plus importants.
  • Les freins : même si on rencontre de plus en plus de vélos équipés de freins à disques, ceux équipés de patins ont des freins que l’on appelle cantilevers pour faciliter le passage de la boue, la mise en place de pneus plus larges et le changement de roues.
  • Les roues sont plus robustes et équipées de pneus Cross afin de pouvoir accrocher sur tous les terrains.

Le cyclo-cross en compétition

Même si on peut se balader avec un vélo de cyclo-cross, cette discipline est par définition une compétition.

La pratique du Cyclo-cross permet d’acquérir explosivité, résistance et adresse (comme savoir monter et descendre de son vélo les yeux fermés.. enfin presque !!).

Selon les catégories et l’âge, il y a un temps de parcours à effectuer + un nombre de tours défini.

Pour les féminines, les temps peuvent varier selon les fédérations. Par exemple en FFC la course dure 40 min contre 30 min en Ufolep .

Pourquoi se met-on au cyclocross?

Pour ma part, je trouve que c’est une épreuve ludique: qui ne rêve pas d’un bon bain de boue fraîche en plein hiver?! Non, je vous jure, on se prend vite au jeu !!!

Mais pourquoi? J’ai demandé à deux pratiquants de la discipline de vous confier leur expérience. Découvrez mes interviews de Viviane Rognant et Alain Guinle.

Interview de Viviane Rognant, championne du monde master

Viviane Rognant, championne du monde de cyclo-cross : «J’aimerais que le vélo féminin ait sa dose de spectacle». Un article de La Depeche de janvier 2019.

Depuis quand pratiques-tu le cyclocross ?

« J’ai commencé le CX, il y un petit moment, peut-être 10 ans en FSGT. Mes premières années, je n’étais pas très assidue, je faisais quelques courses pour m’amuser l’hiver. En gros, cela me permettait de faire un petit break avec le vélo de route. Peu importe son niveau, chacun peut participer sur les courses locales à son rythme ».

Qu’est-ce qui t’a motivée à commencer ?

« J’ai commencé un peu par hasard, comme je faisais aussi du VTT, je me suis dit que la discipline devait être un peu la même…bref,  du VTT avec un guidon tordu, lol…. J’ai également eu l’opportunité d’être dans une région avec un calendrier CX assez étoffé.

Qu’est-ce qui te motive à continuer ?

« Je reste très motivée, j’aime l’aspect ludique de ce sport et compte faire la prochaine saison de cyclocross. Je prends beaucoup de plaisir sur les courses et ai toujours envie de progresser et de me dépasser. L’ambiance au cyclocross est plus « détendue » que sur la route et c’est toujours un plaisir de découvrir / redécouvrir de nouveaux circuits chaque année. »

Un souhait pour le cyclocross ?

On regrette malheureusement le peu de féminines au départ des courses, toutes les fédérations (fsgt, ufolep, FFC) sont malheureusement concernées. Le manque de féminines au départ des courses n’est pas propre au CX. Je pense qu’il faudrait faire plus de promotion de cyclisme au féminin notamment au niveau des fédérations avec des campagnes publicitaires sur les bienfaits de ce sport pour motiver les femmes à commencer le vélo. »

Interview de Alain Guinle

Interview de Alain Guinle (club AL TOSTAT) pratiquant (plusieurs fois champion d’Europe et du Monde Master) et organisateur de cyclocross dans les Hautes Pyrénées, département qui compte régulièrement plus de 13 filles au départ des courses.

Pour toi, c’est quoi le cyclocross ?

Le cyclo cross est une merveilleuse discipline, le B A BA du cyclisme, comme la piste. On y apprend l’adresse, la technique, la vélocité, la force et tout ce qu’il faut pour faire du vélo dans les meilleures conditions. Dans cette discipline, on y trouve une ambiance familiale et un respect entre les adversaires la plupart du temps, rare maintenant ailleurs!!!!!

D’après toi, pourquoi le nombre de féminines au départ de vos courses augmente?

C’est vrai que dans les Hautes Pyrénées, en UFOLEP, nous avons la chance d’avoir un nombre croissant de féminines au départ de nos cyclo cross, ce que nous ne retrouvons pas forcément sur la route. Je pense que l’ambiance qui règne dans le 65 entre tous les cyclocrossmen a favorisé la venue des féminines qui sont à majorité dans l’entourage même des coureurs (épouse, copine, sœur, amie….. ). Nous avons « désacralisé » la performance au profit de l’amusement. Et ça marche, les filles viennent s’amuser avant tout, il n’y a pas de recherche de performance à tout prix. Mais au fil du temps, elles se prennent au jeu et font la course entre elles mais toujours dans le bon esprit. Elles s’entraident et sont souvent ensemble, ça n’échappe pas aux autres filles autour qui se disent, pourquoi elle et pas moi? C’est gagné si cette réflexion est dans l’esprit.

Quels conseils donnerais-tu aux autres organisateurs pour qu’ils arrivent à attirer plus de féminines au départ de leurs courses?

De les mettre sur un même pied d’égalité que les hommes sur leur épreuve. Essayer de les récompenser toutes, sans distinction. Après, il n’y pas la même ambiance partout. En UFOLEP, surtout dans le 65, nous avons cette chance de faire passer le plaisir avant la performance… la réussite est à ce prix!!!!!!

En conclusion, le cyclo cross

Même si le cyclocross est une compétition, il n’en reste pas moins ludique et convivial. Sa pratique permet d’acquérir de meilleures compétences techniques et physiques tout en s’amusant!

Quel que soit votre niveau, n’hésitez pas à venir nous rejoindre sur les circuits cet automne.  Comme le disent Viviane Rognant et Alain Guinle, l’ambiance est très conviviale!

Crédit photo principale:  Feel Good

0 Partages

C'est peu avant mes 30 ans que j'ai débuté le cyclisme pour partager la passion de mon mari qui est vite devenue la mienne! Aujourd'hui... je pratique essentiellement le VTT et le cyclocross en compétition. Mon vélo de route me sert essentiellement aux entraînements et aux sorties "plaisirs" en groupe!

pub

Commentaires (2)

  • Iribarne Cyrille

    J’ai fait ma première course à 39 ans et je progresse tous les jours. N’hésitez pas à essayer, le ridicule ne tue pas…et en plus on fait plein de connaissances.

    répondre
    • Agnès

      Merci pour ton commentaire ! Il n’est jamais trop tard pour débuter !! Bravo à toi de t’être lancée et j’espère que ton commentaire en motivera certaines qui hésitent encore !!! Bonne saison Cyclocross !! 👏👍

      répondre

Ajouter un commentaire