Chéri, y’a plus de sel… Des conseils pour relever le défi!
Séverine confie ses quelques conseils pour aborder le grand défi « Chéri, y’a plus de sel ». Rouler 400 km en 24 heures pour soutenir l’association TOIT POUR MOI, ça se prépare!
Chéri, y’a plus de sel… Joli projet d’une bande de copains ET copines qui vont faire faire 400 km en 24h afin de rallier la Camargue pour ramener du sel et le vendre aux enchères au profit de l’association TOIT POUR MOI. Ca se passe les 14 et 15 novembre prochains, soyez au rendez-vous!
Voici quelques conseils que Séverine aimerait adresser à Laura (voir photo) et ses camarades à vélo pour la bonne cause.
Bien t’habiller tu devras
Partir mi-novembre pour faire 400 bornes est un pari culotté… Attention à ne pas oublier la tenue adéquate. La pluie, le vent et le froid risquent fort d’accompagner nos fêlés du vélo… Outre les vêtements chauds nécessaires pour rouler à cette époque, il ne leur faudra pas oublier les éclairages et les gilets de sécurité.
Au niveau des vêtements, rouler l’hiver, nous fait parfois ressembler à un bibendum à moins que l’on ne possède une bonne veste thermique. Ne pas lésiner sur la couverture des extrémités (main, pieds, tête) et lorsqu’il fait vraiment froid, je me réfugie même derrière un cache-col en polaire (mais attention à la buée sur les lunettes !!) Bref, vous l’aurez compris, rouler à vélo par une température plus proche de 0 que de 15°C relève parfois d’une véritable expédition…
Pas trop te charger, tu penseras
Il leur faudra également penser aux sacoches (pleines de ravitaillement à l’aller et pleines de sel au retour !!). Le poids du vélo est toujours un dilemme sur la longue distance. Trouver le bon compromis entre le nécessaire et le futile… Ce qui peut paraître obligatoire pour l’un, peut se révéler dérisoire pour l’autre… Dois-je emmener un cuissard de rechange, des chaussettes, ma brosse à dent, combien de bananes? Personnellement, je me charge encore trop et le vélo est parfois un peu lourd à tirer dans les bosses. Énorme avantage: qu’est-ce qu’il descend bien!
Les pauses, tu n’oublieras pas
Côté repos: une petite pause de 15 minutes tous les 70/80 km est la bienvenue. Méfiez-vous, le temps passe très vite quand on est à l’arrêt!
De jour, pas de soucis, les possibilités sont nombreuses. Un café fait bien l’affaire des filles car on y trouve des toilettes. (Il ne faut pas oublier l’aspect pratique des choses !). Une boulangerie, voire une supérette est également très appréciée pour trouver de quoi se restaurer et remplir les bidons.
Quand vient le soir, un arrêt d’ 1h, 1h30, histoire de bien se restaurer, est en principe de mise. Il y a toujours des plus rapides mais il ne faut pas négliger le repas du soir avant d’attaquer la nuit.
La nuit, les pauses sont plus courtes. Une place de village fait bien notre affaire. Il faut surtout faire attention à bien gérer ses bidons et ne pas hésiter à les remplir au 1er robinet que l’on trouve… Si on en trouve.
Un dernier conseil, ne pas oublier les chambres à air de rechange, les démonte-pneus et une petite lampe frontale, et quoi recharger son GPS. Une crevaison en pleine nuit et une batterie à plat peut vite être source de grosse galère…
Bon route à vous 5!
Séverinne
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