Comment ne pas s’ennuyer sur un home-trainer?

La nuit, le froid, la pluie: l’hiver, vous utilisez sûrement un home-trainer pour garder la forme. Mais est-il réellement interactif? Voici l’avis de Mylène, une grande adepte!

Pas toujours évident de coupler entraînement et vie quotidienne, principalement en hiver. Vous n’avez pas trop envie de sortir la nuit et cela peut s’avérer dangereux sans accessoires appropriés. Du coup, vous vous dépensez sur votre home-trainer. Bien au chaud dans le salon, on trouve parfois le temps un peu long.  Mylène, elle, ne s’ennuie jamais: son home-trainer est interactif. Et elle nous confie sa vision et son expérience du vélo indoor!
Selon Mylène, un home-trainer interactif c’est «un home-trainer avec des parcours en vidéos, en 2D ou en 3D. On peut le brancher sur un ordinateur ou sur une télévision. C’est comme si on était sur une vraie course avec des spectateurs, des voitures.»

Un home-trainer interactif c’est aussi une communauté de cyclistes

En plus de l’aspect simulation, ce système propose une véritable communauté de cyclistes. Comme Mylène l’explique, «Tu fais des challenges avec d’autres, des défis en ligne. Il y a d’autres coureurs qui sont connectés de partout dans le monde et qui s’inscrivent en même temps que toi sur une course.»
Une communauté qui rend les courses encore plus passionnantes. «On se mesure aux autres coureurs, l’esprit de compétition est là. Parfois on la fait cool, d’autres fois c’est tellement interactif qu’on est pris dans la course.»

 Un home-trainer qui fait voyager

Ce système permet de sélectionner des courses partout dans le monde.  Pour Mylène, « le rendu des courses en 2D ou en 3D, est hyper réaliste. Il y a plus de 15.000 vidéos et parcours partout dans le monde. Je programme mes séances la veille pour le lendemain. Comme ça, quand je rentre du boulot, je me connecte et je me lance.»
Les possibilités sont multiples et le home-trainer réagit en fonction de la pente et restitue les difficultés et les conditions. «Quand on est dans un parcours de montage, le rouleau sert pour simuler le dénivelé. Lorsqu’on est sur une pente à 12% dans le simulateur, on a l’impression d’être vraiment sur une pente à 12%.» Un point parmi d’autres qui conquiert Mylène. Sur un home-trainer classique, on doit changer soit même le serrage, ici la machine fait tout en fonction du parcours.

«Intéressant qualitativement parlant»

Mylène et son mari sont de sacrés routards. Pour eux c’est important de garder le rythme même en hiver. Pour cela le home-trainer permet de s’entraîner à tout moment de la soirée avec un grand choix de type d’entrainement. «En fonction que je veuille faire du plat, de la montagne, des séances de fractionnées. Au niveau qualitatif, tu bosses vraiment bien. Après, sur la route, tu sens le bénéfice.»
Le réalisme a cependant ses limites. Même si le vent est souvent un frein aux sorties hivernales, il permet de réguler la température corporelle pendant l’effort. «Le problème du home-trainer, c’est que comme tu es dans un environnement fermé, sans vent, tu transpires plus. Il faut donc bien s’hydrater.»

Un excellent complément aux sorties du week-end

Ce simulateur semble tellement immersif, qu’on se demande si cela vaut encore la peine de sortir son vélo en hiver. À ça, Mylène répond du tac au tac. «Bien sûr que je sors mon vélo l’hiver.» L’idée est surtout d’allier entrainements et vie quotidienne lors des jours d’hiver. «L’hiver je fais beaucoup de home trainer, l’été je ne l’utilise jamais sauf s’il pleut vraiment fort. Je pourrais aller rouler, mais pas assez longtemps, car la nuit tombe et je vais me dépêcher de rentrer.»
Et vous, vous trouvez le Home-trainer ennuyeux? Seriez-vous tentée par un Home-trainer interactif?

Crédit photo: B’Kool