Flèche Vélocio 2016: 4 nanas au top pour des 24h au top
La Flèche Vélocio 2016 vécue par une équipe de 4 nanas! Épisode 1: Un début d’aventure avec une motivation sans faille malgré la météo.
Table des matières
Naissance du projet Flèche Vélocio 2016 pour l’équipe féminine
En route pour la Flèche Vélocio 2016
Halte! Non pas encore…
Premier arrêt dans le parcours du Vélocio avant les 57 km suivants
Remise en selle: des élévations gravitées grâce au vent
Un souper improvisé, des forces ravivées
Naissance du projet Flèche Vélocio 2016 pour l’équipe féminine
Le projet de cette Flèche Vélocio 2016 est né, il y a 1 an, lors de ma rencontre avec Lydie à Lurs (lieu de rassemblement de la Vélocio 2015). À l’époque, je n’avais jamais fait plus de 230 kms et j’ignorais encore que je ferais Paris-Brest. Ce n’était pas grave! L’idée de monter cette flèche entre nanas et de pouvoir la partager avec une Grande Dame du cyclotourisme comme Nicole, était pour moi une source de motivation sans pareil.
Janvier 2016: le parcours se peaufine. Jean-Claude et Lydie sont aux manettes et je me laisse porter. Ils me promettent un tracé roulant où je serai à mon aise. Parfait ! On va se régaler les nénettes!
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En route pour la Flèche Vélocio 2016
Départ programmé du Vélocio pour le vendredi 25 mars à 13h à Ardentes. L’équipe des garçons empruntera le même itinéraire que nous, mais avec 3h d’écart. Si tout se passe comme prévu, ils devraient nous rattraper à l’arrivée ou un peu avant. Jean-Claude pense, qu’avec la blessure d’Olivier, nous ne les reverrons pas. Mais il est costaud le gaillard! Il est bien encore capable d’en étonner plus d’un.
Premier point négatif de la journée: il pleut. Après avoir scruté la météo toute la semaine, il faut se rendre à l’évidence. Nous allons être mouillées au départ. Point positif: le vent souffle encore bien et nous allons l’avoir dans le dos. Le plan de route étant très réaliste par rapport à nos capacités, je pars confiante. Il y a bien une belle bosse à franchir, mais à part cela, notre pire ennemi devrait être la météo ou nous-mêmes.
Dès le départ, l’osmose est palpable. Nous sommes toutes les quatre ravies d’être là et de partager ces 24h sur le vélo. Un petit pointage à la boulangerie d’Ardentes, un dernier coucou aux garçons et à leurs accompagnatrices et nous voilà parties.
Eole est notre ami, nous le sentons bien et en profitons pour prendre un peu d’avance sur le planning. Les 110 premiers kilomètres sont effectués en 4h30 et nous venons de grappiller 25 min sur l’horaire. C’est bon pour le moral!
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Halte! Non pas encore…
Nous manquons un poil de concentration. C’est presque à la sortie village de St Pierre le Moutier qu’on se dit : « Tiens, il faudrait peut-être qu’on pointe!». C’est plutôt bon signe, c’est qu’on ne s’ennuie pas. Parfois lorsque je galère, je regarde le compteur en me demandant quand arrive la pause. Là, c’est loin d’être le cas. Nous avançons bien et le parcours est plutôt facile. Deuxième constatation: « Mais où sont les garçons ?». Un instant je panique, car, ayant une assistance, j’ai joué le jeu à fond et ne suis partie qu’avec un seul bidon. Or, je suis à sec… J’aimerais avoir mon sac pour pouvoir remettre un peu de poudre de perlimpinpin et un peu d’eau. Pas panique, ils ne sont pas bien loin. L’instant de pointer, ils se garent.
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Premier arrêt dans le parcours du Vélocio avant les 57 km suivants
À l’école des randonneurs au long cours, on essaye de m’apprendre à être efficace dans les arrêts. Et puis, sur mon 1er 600, je m’étais pas mal éparpillée avec mon téléphone. Du coup, aujourd’hui, je me dois de montrer à mes petites camarades que j’ai progressé à leur contact. Un petit quart d’heure d’arrêt et nous voilà reparties. Faux départ! Nous avons besoin de soulager quelques besoins naturels! Le petit bois en haut de la bosse fera notre affaire! Une pause pipi et un fou rire, nous voilà reparties pour une étape de 57 kms.
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Remise en selle: des élévations gravitées grâce au vent
Je me sens toujours aussi bien, c’est génial. J’avais un peu peur de ne partir qu’avec des filles, car durant tout l’hiver, j’ai passé mon temps dans les roues de Chéri. Aujourd’hui, pas question de se cacher. Il faut bien pointer son nez devant. Le vent dans le dos, ce n’est pas bien compliqué, me direz-vous! Je me sens vraiment à mon aise. J’arrive même à monter les quelques élévations avec mes copines. Moi qui d’habitude suis larguée sur le moindre faux plat, cela fait du bien au moral!
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Un souper improvisé, des forces ravivées
Nous gardons notre bonne demi-heure d’avance à notre arrivée à Garnat-sur-Engièvre – km 168. Il est 20h15, il fait maintenant bien nuit et surtout j’ai faim! Les garçons nous ont trouvé un petit parking, au milieu du village possédant des toilettes. Le cafetier du coin n’a pas rangé ses deux tables et six chaises en terrasse, Il n’en fallait pas moins pour faire notre bonheur.
La soupe vite faite n’est vraiment pas mon truc et je sens bien qu’il ne faut pas que j’en abuse. La digestion risque fort d’être compliquée. La quiche maison me semble un peu pâteuse, mais j’en fais mon affaire. Le tout arrosé d’une bonne portion de salade de pâtes et surtout d’une portion de gâteau de semoule fait par Chéri. Je devrais tenir la nuit! J’ai toujours faim sur le vélo. En autonomie, c’est parfois compliqué. Richard a eu beau essayer de m’expliquer sur le 1000 d’Angers que c’était dans la tête, moi, je sais bien que j’ai faim ! Je l’envie, car lui réussit à faire un grand nombre de kilomètres avec une plaque de chocolat et une bouteille de Badoit ! Qu’est-ce que j’aimerais avoir son métabolisme!
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Ce récit ne vous donne-t-il pas envie de tenter l’expérience de la Flèche Vélocio 2017?