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Un parcours Vélocio nocturne pour nos 4 nanas (EP 2)

L’équipe féminine du parcours Vélocio 2016 redouble d’efforts jusqu’à l’aube. Une expérience inédite pour des nanas qui ne craignent pas le noir!Enfin...

Un parcours Vélocio nocturne pour nos 4 nanas (EP 2)

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L’équipe féminine du parcours Vélocio 2016 redouble d’efforts jusqu’à l’aube. Une expérience inédite pour des nanas qui ne craignent pas le noir!Enfin…



Table des matières

Un départ de nuit sur le parcours Vélocio
Pause nocturne: des assistants tout aussi fatigués!
Contrôle n°3 tiré en longueur sur le parcours Vélocio
Franchir les 8 kms de montée du parcours Vélocio, quelle angoisse!
Une descente bien appréciée comme réconfort
Un parcours Vélocio jusqu’aux petites heures

Un départ de nuit sur le parcours Vélocio

Allez, allez, les filles, on ne traine pas! La bataille se gagne souvent dans les arrêts, Nicole le sait mieux que personne. Nous avions prévu 45 min d’arrêt, nous n’en avons utilisé que 30. Il faut dire que la température est encore douce et que nous n’avons pas eu besoin de nous changer. Lydie nous propose de repartir et de nous octroyer une pause non prévue au plan de route. Ce sera à Digoin, dans une grosse trentaine de kilomètres.
Zou, c’est reparti! Nous essayons de nous organiser. Le vent a bien faibli, mais nous sentons tout de même que nous sommes mieux à l’abri dans une roue. Seule Odile reste un peu à l’écart. Elle a peur de s’approcher trop près d’autant plus en pleine nuit. Dommage, elle ne profite pas de l’abri que nous pouvons lui offrir autant qu’elle devrait .
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Pause nocturne: des assistants tout aussi fatigués!

Nous arrivons à Digoin aux alentours de 22h30. Il n’est pas très tard, mais je suis déjà perdue dans les heures. Je n’ai pas mis ma lampe frontale pour voir le compteur. Du coup, je n’ai aucun repère. Nous apercevons le Kangoo au détour de la place. Les garçons se sont assoupis et sortent de la voiture au dernier moment, réveillés par ma gouaille. Pas si facile le boulot d’assistants. La nuit peut parfois paraître longue.
Je décide de ne pas changer de vêtements. J’ai peur d’un refroidissement brutal et je garde ma veste thermique en secours. Un peu de change pour l’une, un café ou encas pour l’autre, la pause passe vite. Il est temps de repartir les filles! Cela fait déjà plus de 20 min que nous sommes arrêtées.
Je ne dis rien, mais je commence à gamberger. Nous allons avoir une belle bosse à monter au milieu de la nuit. Du coup, mon naturel reprend le dessus. J’angoisse un peu
Lydie aussi devient parfois songeuse. C’est assez facile à voir! Quand elle plonge dans ses pensées, elle accélère… « Hey, ma formule 1, doucement, ne te sauve pas!» La dame a beau avoir pris du retard dans son entrainement pour cause d’opération de l’épaule, elle n’en reste pas moins très efficace. C’est que nous n’avons pas le même moteur!
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Contrôle n°3 tiré en longueur sur le parcours Vélocio

Contrôle n°3 tiré en longueur sur le parcours Vélocio
Il est quasiment 00h45 lorsque nous arrivons à notre contrôle n°3 – km 246 à Pouilly-sous-Charlieu. Nous ne nous sommes pas compris avec les garçons et avons du mal à les retrouver! Du calme, ne nous énervons pas pour rien.
Cette fois-ci, c’est décidé, je change de cuissard. Les fesses commencent à être endolories et une tenue sèche ne pourra pas nuire. Je change les sur-chaussures également. Autant profiter de l’assistance, j’ai mis dans le sac toutes les affaires de vélo que je pouvais trouver. Je panique un peu. Mes coéquipières se restaurent et, moi, je me bats avec ces satanées sur-chauss! JP vient à mon secours et essaye de me dire de ne pas m’énerver. Nous avions prévu un arrêt de 20 min, nous en utilisons presque 35. Hop hop hop, il faut y aller!
Nous demandons aux garçons s’ils peuvent se poster en haut de la bosse de Vendranges, à Neulise exactement. Il risque de faire froid. Nous aurons peut-être besoin de remettre une couche pour faire la descente.
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Franchir les 8 kms de montée du parcours Vélocio, quelle angoisse!

En repartant, nous avons encore 25 min d’avance sur notre planning. J’essaye de me rassurer en me disant que cela me laisse du temps pour escalader la grosse difficulté du parcours. Je deviens taciturne. Nicole me demande si j’ai sommeil et j’en profite pour laisser tomber le masque : « Non, j’ai la trouille. Je ne vais pas réussir à vous suivre et ça me stresse. » Pourtant, en grands connaisseurs, ils ont bâti un plan de route sur mesure. Il est prévu de gravir le début de la montée à 6 à l’heure, puis la 2ème portion à 14, il ne faut donc pas s’inquiéter. Mais voilà, on ne se refait pas.
Ce qui est bien la nuit, c’est qu’on se fait moins peur. J’aperçois tout de même au loin les phares des camions sur l’autoroute et je vois bien qu’ils sont franchement au-dessus de nous. Quand faut y aller, faut y aller! Jusque-là ma Sev’, tu as assuré! Il n’y a pas de raison que ça ne continue pas. Nicole nous guide. Elle a l’air de bien connaître le coin. « Après le rond-point, c’est parti » me dit-elle. « OK, à tout à l’heure les filles… ». Il y a huit kms de montée dont quatre de raides. Dès le départ, je mets le 36×32 et je tourne les jambes comme je peux. Les filles me taquinent : « Hey, Sev, doucement car, à ce rythme, c’est toi qui vas devoir nous attendre!» « Oui, mais, moi, j’ai déjà mis le plus petit que j’ai! » « Ah, mais nous aussi, rassure-toi. » Elles sont formidables mes copines! Arrivées au replat, je suis toute contente. Nous arrivons groupées toutes les quatre. Peut-être m’ont-elles un peu attendue, mais elles ne me l’ont pas dit. C’est tellement bon le moral d’avoir l’impression de pouvoir suivre le groupe.
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Une descente bien appréciée comme réconfort

Nous arrivons en haut à Neulise à un bon 3h du matin et trouvons la voiture de nos assistants bien garée. « Hey, ho, les garçons ». Les pauvres, ils ont l’air de dormir à poings fermés. Il ne fait pas encore très froid, nous n’avons pas spécialement besoin de nous rhabiller. On les prévient juste de partir sur Feurs pour notre prochain arrêt et entamons la descente.
Le cadeau après l’effort : la descente! J’adore ça! J’allume le phare à pile en supplément de ma lampe dynamo et j’enroule. Nicole aussi aime les descentes. On se régale. À cette heure-ci, il n’y a personne dans les rues. Pur moment de bonheur! Notez bien, cette flèche entière a été un moment de pur bonheur!
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Un parcours Vélocio jusqu’aux petites heures

Un parcours Vélocio jusqu’aux petites heures
Feurs – km 298 – 4h du matin : nos 2 garçons, nous ont, une fois de plus, dégoté une jolie place avec toilettes publiques pour un petit déjeuner pique-nique. Il n’y a pas à dire, ils ont compris de quoi on a le plus besoin les filles.
La fatigue commence à se faire sentir et le besoin de changer de veste aussi. Ils nous préviennent avoir vu Sandrine et Dominique (assistantes de choc de l’équipe des garçons). Ils ne sont plus très loin de nous. Mince alors, pourtant, nous n’avons pas chômé. Ça va être dur de maintenir l’écart!
Nous repartons motivées plus que jamais, mais le sommeil se fait sentir. Aïe! Je me mets à bâiller. Ça va passer, je le sais, mais en attendant je ne sers plus à grand-chose. Je préviens Lydie que j’ai du mal à passer prendre les relais et me cale dans les roues de Nicole et Odile. L’arrêt vers Sandrine et Dominique à un feu rouge aura été mon sauveur. Cette petite séance de bisous m’aura fait le plus grand bien. Le fait aussi de savoir que Jean-Claude et ses compères ne sont plus qu’à à peine 1h30 derrière nous aura certainement servi de déclencheur.
Hop, hop, les filles, on y va ! Il fait bientôt jour, ça va le faire…
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Et vous mesdames, seriez-vous prêtes à vous lancer dans l’aventure nocturne du parcours Vélocio?


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