La spiruline, toutes les bonnes raisons de l’adopter
Connaissez-vous la spiruline? Encore méconnu, cet ingrédient étonnant a de nombreuses vertus, surtout pour les adeptes du vélo!
Voici quelque chose d’intrigant! Vous vous demandez sans doute ce qu’est la spiruline et quel peut-être son rapport avec le vélo?
Pourtant, si ses effets sur les sportifs sont vantés et reconnus, son utilisation demeure peu répandue. Je l’ai d’ailleurs découverte par hasard en 2014, car aucune personne de mon entourage ne l’utilisait.
La Spiruline, aux origines
Classée comme une algue, c’est en fait une cyanobactérie de couleur bleu-vert, en forme de spirales microscopiques, qui se développe en eau saumâtre. Elle ne provient pas du milieu marin.
La spiruline est connue depuis les Aztèques et les Incas, qui l’utilisaient habituellement dans leur alimentation.
Intérêt de la Spiruline
Elle a de nombreux avantages pour les sportifs, et encore plus pour nous les femmes, car elle est très riche en Fer.
Mais elle cache d’autres vertus précieuses par la richesse de sa composition. Elle est d’ailleurs utilisée par les ONG pour lutter contre la malnutrition dans le monde!
Composition: 70% de protéines, des acides gras essentiels, des oligo-éléments, des minéraux (Fer en très haute teneur, Magnésium, Calcium, Phosphore, Potassium, Sélénium, Sodium, Chrome), du bêtacarotène (30 fois plus que la carotte) et des vitamines (principalement A, B12 en grande quantité, D, E, K).
C’est sa grande teneur en chlorophylle qui confère cette couleur si particulière à la spiruline. Elle permet de nettoyer le sang tout en purifiant l’organisme en profondeur des toxines, des résidus chimiques et des métaux lourds accumulés, avant de le réoxygéner.
Elle est donc un complément alimentaire, sain et naturel, idéal pour la cycliste! Celui lui permet entre-autres, d’aider à la constitution et au maintien de la masse musculaire, de faciliter la récupération, d’éviter les carences et d’augmenter l’endurance.
Comment consommer la Spiruline?
On la trouve séchée sous trois formes:
- Sans aucune transformation: vous pourrez saupoudrer les petits brins de spirales sur une compote ou la mélanger à un jus de fruits, mais il faut aimer son goût assez particulier et l’effet craquant sous la dent.
- Sous forme de poudre: son usage est le même, mais là encore, sa saveur particulière peut-être repoussante.
- Sous forme de comprimés: elle s’avale facilement avec n’importe quelle boisson. C’est ma façon de la consommer dès le petit déjeuner, avec un jus de citron pressé dilué dans un grand verre d’eau, afin de bien fixer le fer avec la vitamine C de l’agrume.
Quelle quantité de Spiruline prendre?
Il est préconisé de pendre 2 à 6 grammes par jour (les sportifs de très haut niveau vont jusqu’à 10gr).
Il faut débuter sa prise progressivement et augmenter par palier de 1 gramme par semaine.
Sinon, son effet détoxifiant peut provoquer des effets secondaires temporaires un peu désagréables (nausée, fatigue, maux de tête…).
Vous pouvez en prendre toute l’année et selon l’intensité de votre activité sportive.
Ma conclusion
Conjugué à une alimentation saine, ce super aliment a tellement de vertus pour l’organisme et apporte tant à la cycliste souhaitant améliorer sa condition physique, que l’essayer, c’est l’adopter!
Alors, vous commencez la Spiruline quand?
Chloe Mrx
Bonjour,
J’ai mis le même commentaire sous l’article « Le NaturaBlue, spiruline à l’état liquide, pour les sportives, en test », je me permet d’apporter une petite correction à cet article: la vit. B12 présente dans la spiruline n’est pas biodisponible pour l’être humain, c’est à dire qu’elle n’est pas assimilable par notre organisme. On croit souvent que c’est une bonne source de B12 mais malgré ce qu’en disent les vendeurs, c’est réfuté scientifiquement! A moins que ce produit soit complémenté en cyanocobalamine ou une autre forme de B12 assimilable…
Source: vivelab12.fr
« Les cyanobactéries comestibles [spiruline] ne conviennent pas comme sources de vitamine B12, et plus particulièrement chez les véganes. » (Watanabe, « Vitamin B12 Sources and Bioavailability », Exp. Biol. Med. (Maywood), vol. 232, n° 10, novembre 2007, p. 1266-74)